En plein apprentissage, Marie-Alex Bélanger poursuit sa progression
Montréal, 8 novembre 2024 (Sportcom) – Marie-Alex Bélanger connaissait le volleyball intérieur « par cœur » lorsqu’elle s’est tournée vers le volleyball…
Paranatation – Jeux paralympiques
Photo: La Presse Canadienne / Comité paralympique canadien, Michael P. Hall
Paris, 2 septembre 2024 (Sportcom) – « La réalité, c’est qu’on a juste une chance », a partagé Nicolas-Guy Turbide après s’être classé septième du 50 m libre S13 aux Jeux paralympiques de Paris. Et quand le podium est disputé sur une seule longueur, les occasions de se reprendre sont plutôt rares.
« C’est ce qui fait la beauté de cette course-là », a décrit le Québécois, rencontré en zone mixte par Sportcom au terme de sa seule épreuve prévue dans la capitale française.
« Il faut que ce soit parfait, tout est calculé. Pour moi, aujourd’hui, il m’a manqué un peu de jus dans la deuxième moitié, surtout dans les 15 derniers mètres. »
À ce moment-là, son système nerveux l’a laissé tomber. Tout est alors devenu plus ardu pour l’athlète de 27 ans.
« Je dois me battre un peu contre moi-même, ça rend la course plus difficile, mais ça fait partie de ma réalité et je dois faire avec. D’un coup, je sens que ça débarque. C’est plus difficile de tourner les bras et de faire les battements de jambes. Je m’entraîne en fonction de repousser ça le plus possible », a expliqué Nicolas-Guy Turbide, auteur d’un chrono de 24,4 s qui l’a placé à 55 centièmes de seconde du podium.
« Si je continue de nager, il y a peut-être des choses à modifier. »
Ihar Boki a été le plus rapide en 23,65 s, suivi des Ukrainiens Illia Yaremenko (+0,12 seconde), Oleksii Virchenko (+0,20 seconde) et Maksym Veraksa (+0,35 seconde). En matinée, le cocapitaine de l’équipe canadienne de paranatation avait pris le cinquième rang des qualifications derrière ces quatre finalistes.
« Je ne suis pas super satisfait, ce n’est pas le résultat escompté, mais j’ai quand même réussi à absorber l’ambiance. Six membres de ma famille ont fait le voyage pour voir mon épreuve, plusieurs sont à la maison en train de regarder assidûment. Je voulais faire le mieux possible pour eux et je suis content de les avoir avec moi aujourd’hui. Je conserverai de bons souvenirs de mon expérience. »
Nicolas-Guy Turbide avait nagé deux épreuves aux Jeux paralympiques de Rio et de Tokyo, soit le 50 m libre et le 100 m dos. C’est à cette seconde épreuve qu’il a été médaillé de bronze au Brésil et d’argent au Japon.
Il a cependant dû la mettre de côté au cours des dernières années puisqu’elle était devenue trop dure sur le plan physique.
Son rôle de coéquipier meublera maintenant le reste de ses Jeux.
« Je me sentais prêt, en confiance. C’est l’exécution que j’aurais aimé qui se déroule mieux, mais on a juste une chance, pas deux. J’aurais aimé être plus près de ma meilleure performance. Des erreurs comme ça, c’est ce qui fait qu’on rebondit », a conclu Turbide.
Meilleures sensations, mais même résultat
Sabrina Duchesne a elle aussi nagé sa première épreuve des Jeux paralympiques de Paris lundi et, comme son coéquipier, elle espérait mieux pour ses débuts à l’Aréna Paris La Défense. Elle s’est classée 6e du 400 m libre S7, épreuve à laquelle elle a reçu le bronze aux Championnats du monde de 2023. Lundi, elle a conclu l’épreuve en 5 min 24,08 s.
« Ç’a été quand même dur, mais plus facile que ce matin (aux qualifications) », a mentionné Sabrina Duchesne, qui se sent toujours mieux à sa deuxième course.
« Les sensations étaient meilleures dans la piscine, sauf que ça m’a donné le même temps. Je suis un peu déçue, ça va aller ! Je m’attendais à mieux ce soir, mais j’ai donné tout ce que j’avais. »
Seule en tête du début à la fin, l’Américaine Morgan Stickney a établi un record paralympique, victorieuse en 4 min 53,88 s. Sa compatriote McKenzie Coan a fini deuxième avec un temps de 5 min 10,34 s, alors que l’Italienne Giulia Terzi a obtenu le bronze en 5 min 12,61 s.
La Québécoise était ravie d’avoir droit à plus de temps pour se préparer à ses troisièmes Jeux. D’un autre côté, elle attendait son tour avec impatience et avait hâte de nager devant tous ces spectateurs.
« C’est fou ! Toute cette ambiance, la famille est là, mon entraîneur a pris l’avion à la dernière minute pour venir me voir, tout ça est incroyable », a-t-elle souligné.
« Je suis capable de faire beaucoup mieux. Je sais ce que j’ai à travailler. Reste à voir ce qui va se passer avec la paranatation pour moi dans les prochaines années. »
Avant d’y réfléchir plus sérieusement, Sabrina Duchesne participera au 100 m libre S7 mercredi. Une épreuve « bonus », a précisé l’athlète de 23 ans.
« Ça n’a jamais été ma spécialité, mais j’ai toujours eu du plaisir à la nager. On va voir ce que ça va donner ! »
Le Britanno-Colombien Nicholas Bennett a pris part à la finale du 100 m brasse SB14 après la performance de la Québécoise. Il en a profité pour offrir à la délégation canadienne une première médaille d’or dans la Ville Lumière. Il avait aussi reçu l’argent du 200 m libre SB14, samedi.
La journée s’est conclue avec la présentation du relais mixte 4×100 m quatre nages à l’Aréna Paris La Défense. Shelby Newkirk, Fernando Lu, Reid Maxwell et Arianna Hunsicker ont affiché un temps de 4 min 50 s et ont pris le huitième rang. L’Australie, les Pays-Bas et l’Espagne ont atteint le podium.
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