Léandre Bouchard boucle sa saison sur une bonne note
Mont-Sainte-Anne, 6 octobre 2024 (Sportcom) – Il n’y a rien comme courser à la maison et c’est encore mieux lorsque l’on obtient…
Montréal, 16 octobre 2020 (Sportcom) – Nicolas Laframboise en a surpris plus d’un en terminant au deuxième rang du classement de la Coupe du monde en Big Air la saison dernière. À 20 ans seulement, l’avenir s’annonce brillant pour le Québécois qui n’a qu’une idée en tête, atteindre l’élite mondiale de son sport. Première étape : un camp préparatoire en Suisse.
Malgré deux podiums récoltés en Big Air au cours de la dernière campagne, Nicolas Laframboise ne tient rien pour acquis. Bien au contraire, il compte profiter de son séjour européen pour consolider ses manœuvres dans cette spécialité, mais surtout, pour peaufiner ses descentes de slopestyle.
« Pour moi, ça reste la même chose. Mon but est d’obtenir de meilleurs résultats en slopestyle. J’ai raté certaines manœuvres l’année passée et je veux les pratiquer le plus possible pour les réussir en compétition et avoir de meilleurs classements », explique Laframboise, qui confie avoir un penchant pour le slopestyle.
« Ma préférence c’est le slopestyle, mais je suis meilleur en Big Air. Les deux ont leurs particularités, mais en slopestyle, c’est une vraie descente. Il y a plus d’obstacles et je peux être plus créatif. J’adore ça. »
Chose certaine, il pourra compter sur l’aide de ses coéquipiers Laurie Blouin et Francis Jobin, tous deux présents à ce camp préparatoire.
« Je ride tout le temps avec eux et nous nous entendons vraiment bien. Ils m’aident beaucoup, sans même que j’aie à leur demander. Ils ont plus d’expérience que moi et ils n’hésitent pas à partager ça avec moi. »
À l’image de sa compatriote Elizabeth Hosking, le jeune planchiste pourra profiter des installations situées à Saas Fee jusqu’à samedi. Une occasion unique qui lui permet de renouer avec sa passion et un sentiment de liberté qu’il n’avait pas vécu depuis belle lurette.
« Je suis vraiment content d’avoir pu recommencer et je me sens chanceux d’être ici. Ça se passe super bien, nous avons eu de belles journées pour aller sur la neige et pratiquer. Ça fait du bien ! »
Aucune garantie pour la saison à venir
Nicolas Laframboise a bien hâte de démontrer son savoir-faire, mais pour l’heure, impossible de savoir quand il s’élancera de nouveau dans une compétition internationale. « On ne sait vraiment pas grand-chose pour l’instant ! Plusieurs trucs sont annulés et si je regarde dans les autres sports, ça pourrait bien aller en janvier 2021. Tout ça reste à voir. »
Cette pause ne l’empêche pas de voir grand pour la prochaine saison, surtout avec les possibles qualifications olympiques. Un surplus de talent au sein de l’équipe nationale pourrait cependant compliquer les plans de Laframboise, qui fait toujours partie du programme NextGen de Snowboard Canada.
« Me qualifier pour les Jeux olympiques est l’objectif ultime, mais ça risque d’être compliqué, concède-t-il. Comme je ne suis pas officiellement dans l’équipe nationale, je n’ai pas priorité dans les compétitions de qualifications. »
Il devra donc batailler contre les Maxence Parrot, Sébastien Toutant, Tyler Nicholson, Mark McMorris, Spencer O’Brien, Darcy Sharpe et Mikey Ciccarelli pour faire son chemin jusqu’à Pékin. « Je devrai faire mon possible pour me trouver un trou dans ces compétitions-là et pouvoir y aller. Ensuite, je devrai montrer ce dont je suis capable », mentionne Laframboise, motivé par le défi qui se dresse devant lui.
En attendant, il compte savourer chaque instant passé dans les Alpes suisses. Il rentrera ensuite au pays, où il devra se soumettre à une période de quarantaine, après quoi il retournera le plus vite possible sur sa planche.
« Dès que je le pourrai, j’irai chez Maximise pour me pratiquer. Whistler et Calgary sont aussi des options pour les prochains mois, mais rien n’est décidé. Peu importe l’endroit, je suis concentré à 100 % sur le snowboard et je vais travailler pour m’améliorer », a-t-il conclu.
Mont-Sainte-Anne, 6 octobre 2024 (Sportcom) – Il n’y a rien comme courser à la maison et c’est encore mieux lorsque l’on obtient…