17 Mar - 2024 | par Mathieu Laberge

Cyclisme sur route – Trofeo Alfredo Binda – Comune di Cittiglio (1.WWT)

Olivia Baril septième au sprint

Nouvelle

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Montréal, 17 mars 2024 (Sportcom) – La cycliste Olivia Baril (Movistar) a bataillé au sprint final du Trofeo Alfredo Binda comptant pour le World Tour féminin et s’est classée septième, dans le même temps que la gagnante, dimanche, en Italie.

L’Italienne Elisa Balsamo (Lidl – Trek) a remporté cette course pour la deuxième fois de sa carrière, elle qui s’était également imposée en 2022. Elle a devancé la championne du monde, la Belge Lotte Kopecky (SD Worx – Protime), et la Néerlandaise Puck Pieterse (Fenix – Deceuninck). Magdeleine Vallières (EF Education – Cannondale) a fini en 12e place (+2 secondes), tout juste derrière le groupe de tête au terme des 140 kilomètres de course.

Baril est demeurée bien calée dans le groupe de tête dans les derniers kilomètres de l’épreuve, car sa coéquipière Mareille Meijering a attaqué en solo à un peu moins de 6 kilomètres de l’arrivée. La Néerlandaise a pu tenir bon jusqu’à la flamme rouge avant d’être rejointe.

« C’est dommage qu’elle se soit fait reprendre. […] Après son attaque, elle n’avait plus rien pour m’aider en vue du sprint où c’était technique avec 300 mètres à faire », a reconnu Baril qui n’a pu ensuite se positionner parfaitement dans le dernier droit.

« Je suis contente de la course d’aujourd’hui (dimanche), car je me sentais à 80% de ma forme je dirais, alors j’ai fait de mon mieux. En tant qu’équipe, nous avons bien couru et mes coéquipières m’ont toujours bien placée au début des bosses », a-t-elle ajouté en entrevue à Sportcom.

Plus tôt dans la course, Clara Émond (EF Education – Cannondale) a fait un numéro solo pendant une cinquantaine de kilomètres avant d’être reprise par le peloton. La Québécoise n’a pas rallié la ligne d’arrivée, tout comme Adèle Normand (Eneicat-CMTeam).

Émond a expliqué qu’elle a suivi la consigne d’équipe qui était d’attaquer.

« Je pensais que d’autres filles allaient suivre, mais je me suis retrouvée seule. Je me doutais que ça n’irait pas jusqu’au bout, mais j’espérais que quand on reviendrait sur moi, le groupe serait plus petit. J’ai géré mon effort, mais finalement, je l’ai mal géré. Mais bon, ce sont des apprentissages », a convenu l’athlète.

Baril en est à sa première année d’un contrat de trois ans au sein de la formation espagnole. Comme elle l’a souligné, l’adaptation à ce nouveau groupe se déroule bien pour elle, d’autant plus qu’elle fait partie du groupe réduit de coureuses qui sont protégées pour viser des victoires. L’athlète de 26 ans a d’ailleurs levé les bras deux fois depuis le début de la campagne.

« C’est le fun parce que je suis souvent une leader (protégée) chez Movistar et ça, je l’apprécie beaucoup. Ils reconnaissent que je peux être une bonne coureuse et avoir de bons résultats, ce que je n’avais pas la chance de faire chez UAE où je n’étais presque jamais leader », a poursuivi Baril.

« Je suis contente de ma position chez Movistar, même si des fois c’est lourd d’être leader chez une des meilleures équipes professionnelles au monde. J’en prends la responsabilité et je fais de mon mieux », a conclu celle qui mettra le cap sur la station française de Font Romeu pour un séjour d’entraînement de trois semaines en altitude en prévision des courses ardennaises.

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