4 Avr - 2024 | par Mathieu Laberge

Parasurf des neiges – Coupe du monde

Un retour tardif, mais prometteur en Coupe du monde pour Sandrine Hamel

Nouvelle

Comité paralympique canadien

Montréal, 4 avril 2024 (Sportcom) – Sandrine Hamel n’a pris part qu’à quatre courses au calendrier de la campagne de 2023-2024 de la Coupe du monde de parasurf des neiges. La raison ? Une opération chirurgicale subie l’automne dernier pour laquelle la convalescence exigeait une longue période de repos.

Cela n’a toutefois pas empêché l’athlète d’obtenir de bons résultats aux deux derniers arrêts de la saison qui ont eu lieu en sol canadien : une médaille de bronze et une quatrième place aux slaloms inclinés du Mont Sima, au Yukon, précédées de deux quatrièmes places en snowboard cross à Big White, en Colombie-Britannique.

« J’étais contente et un petit peu nerveuse, car ça faisait longtemps que je n’avais pas fait de course… depuis un an et demi en fait », a reconnu celle qui est inscrite dans la catégorie des SB-LL2.

« L’avantage, c’était que je connaissais bien les pistes à Big White et au Mont Sima, alors j’étais plus confiante, surtout au Mont Sima, car nous faisons souvent des camps d’entraînement à cet endroit. Les autres (compétitrices), elles, elles étaient là pour une première fois. »

Sandrine Hamel a subi une chirurgie à l’abdomen à la fin octobre. S’en est suivi une période d’une dizaine de jours alitée à l’hôpital en raison de petites complications. Elle aurait préféré passer sous le bistouri quelques mois plus tôt, mais étant donné que l’opération n’était pas de nature sportive, elle n’avait pas le contrôle sur la date de l’opération.

« Je n’avais pas le droit de bouger pendant plusieurs semaines et c’est pour cette raison que je n’avais pas le choix de rester à la maison », soutient celle qui a repris l’entraînement en janvier, tant en gymnase que sur la neige.

« À ma grande surprise, ça n’a pas été vraiment long avant que je n’aille plus de douleur. […] Sur le plan technique, j’avais l’impression que je n’en avais pas perdu tant que ça, mais c’était plus du côté de la condition physique où il y avait de petits ajustements à faire et je me fatiguais plus que d’habitude. »

L’athlète de 26 ans avoue qu’elle s’est surtout ennuyée de bouger.

« Quand je me suis réveillée (après l’opération) et que je ne pouvais pas bouger du lit, je n’ai pas trouvé ça super drôle. La première fois que je suis sortie dehors après dix jours, je l’ai apprécié ! » a lancé la double Paralympienne dans un grand éclat de rire. « Mais de ne pas avoir eu de douleur, cela a beaucoup aidé mon moral. Et quand j’ai pu recommencer à bouger, j’ai pu le faire pleinement. La transition s’est donc faite rapidement et de façon sécuritaire. »

La native de Saint-Sauveur demeure désormais à Montréal afin de se rapprocher des installations de l’Institut national du sport du Québec pour son entraînement hors-saison. Ses visites à l’INS devront toutefois être mises de côté pour quelque mois, car le Parc olympique a annoncé cette semaine que le complexe serait fermé afin de nettoyer et décontaminer les installations à la suite d’un incendie survenu à la base de la tour du Stade à la fin mars.

Une autre pause forcée pour elle, mais qui pourra se gérer relativement facilement, contrairement à ses collègues sportifs qui s’entraînent au même endroit et qui sont affectés dans leur préparation pour les Jeux de Paris. La jeune femme a d’ailleurs souligné avoir eu une bonne pensée pour eux.

L’étudiante en kinésiologie à l’Université du Québec à Trois-Rivières est en démarche pour poursuivre son parcours scolaire à l’Université de Montréal et compte revenir dans le circuit de la Coupe du monde à plein temps la saison prochaine.

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