Un balayage historique des relais canadiens à Montréal
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Patinage de vitesse sur courte piste - Championnats du monde
Montréal, 16 mars 2018 (Sportcom) – C’était la première fois de sa carrière que Pascal Dion était sur la ligne de départ des distances individuelles des Championnats du monde.
Seulement trois patineurs par pays ont ce privilège chaque année et le Canada a décidé de donner la chance au jeune athlète de gagner en expérience. Le parcours de Dion s’est cependant terminé au premier jour de compétitions, lorsqu’il a été éliminé vendredi en qualifications du 500 m, du 1000 m et du 1500 m.
« Je suis très déçu des performances que j’ai données aujourd’hui. C’est sûr qu’on apprend. On apprend un peu à la dure. J’aurais vraiment voulu faire mieux », a-t-il avoué.
Ses coéquipiers Charles Hamelin et Samuel Girard n’en étaient quant à eux pas à leurs premiers coups de patin à ce grand rendez-vous annuel. Ils se sont tous deux taillé une place aux phases suivantes sans trop de difficulté.
Les Mondiaux de patinage de vitesse sur courte piste ne sont pas disputés comme les Coupes du monde. Durant cet événement, les patineurs sélectionnés par leur nation participent à toutes les distances individuelles, soit le 500 m, le 1000 m et le 1500 m.
Les huit meilleurs au classement au terme de ces trois épreuves sont aussi conviés au 3000 m. Une fois les quatre distances complétées, l’athlète en tête du classement général est sacré champion du monde.
Le niveau est très relevé et les athlètes doivent faire preuve de stratégie étant donné le nombre de courses auxquelles ils participent dans une journée. Seulement vendredi, les hommes se sont retrouvés cinq fois sur la ligne de départ.
Malgré sa courte expérience, Dion a retenu une importante leçon.
« Je dirais que le style de courses est quand même vraiment différent. Il faut vraiment prendre les bonnes décisions aux bons moments. Je pense que je n’ai pas été à point pour ça et c’est ce qui a fait que je ne me suis pas rendu aussi loin que je le voulais », a expliqué le Québécois de 23 ans.
Dion n’a pas caché que la nervosité a également eu un rôle à jouer dans ses performances. « C’est sûr que c’est plus stressant. Ça ajoute un stress d’être à la maison aussi. »
L’aréna Maurice-Richard tremblait d’ailleurs au son des cris des centaines d’élèves d’écoles primaires et secondaires venus soutenir les Canadiens.
Marianne St-Gelais se complique la tâche
Marianne St-Gelais n’a pas caché qu’elle convoite le titre de championne du monde du classement général à cette dernière compétition de sa carrière. Médaillée d’or au 1500 m en 2016 et vice-championne du monde en titre, elle aimerait bien faire ses adieux sur la plus haute marche du podium.
Le défi sera cependant encore plus dur à relever qu’elle croyait. En qualifications du 1500 m, elle s’est heurtée à une autre patineuse et a chuté. Il ne lui reste donc plus que deux distances pour amasser suffisamment de points pour se hisser en tête du classement.
Bien que le scénario soit loin d’être idéal, la fierté de Saint-Félicien refuse d’abandonner. « Je peux encore être championne du monde. C’est possible de me tailler une place au 3000 m avec seulement deux distances et à partir de là, tout peut arriver. »
La triple médaillée olympique des Jeux de Pyeongchang Kim Boutin a quant à elle passé la phase des qualifications des trois épreuves sans soucis.
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