18 Nov - 2023 | par Mathieu Laberge

Patinage de vitesse longue piste – Coupe du monde

Des médailles qui arrivent à point nommé pour Laurent Dubreuil et Valérie Maltais

Nouvelle

ISU

Montréal, 18 novembre 2023 (Sportcom) – Laurent Dubreuil et Valérie Maltais sont tous les deux montés sur un premier podium d’une épreuve individuelle cette saison, à la Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste de Pékin. Samedi, Dubreuil a obtenu l’argent au 500 m, tandis que Maltais a été décorée du bronze au départ groupé, tout juste derrière l’Ontarienne Ivanie Blondin.

Dubreuil n’a été devancé que par le Japonais Wataru Morishige, vainqueur de trois des quatre 500 m disputés jusqu’à maintenant.

« C’est le mieux que je me suis senti depuis le début de l’année ! Ça n’a pas été un automne facile avec des blessures qui ont cassé mon rythme, mais là, je me sentais comme le Laurent des trois ou quatre dernières saisons », a expliqué le médaillé d’argent en entrevue à Sportcom. « J’étais vraiment content et c’était important de prouver que j’étais encore capable de rivaliser avec le meilleur au monde au 500 m. »

Le médaillé d’argent avait mentionné la veille qu’il voulait patiner dans les 34 secondes samedi et c’est ce qu’il a réussi en stoppant le chrono à 34,81 s, soit 0,12 seconde de plus que Morishige (34,69 s), l’homme à battre sur cette distance cette saison. Yuma Murakami, également du Japon, a complété le podium à seulement 1 centième de seconde du Québécois.

Dubreuil a maintenu sa vitesse dans le deuxième droit et il est sorti du dernier virage presque côte à côte avec son adversaire, sauf que la cadence plus élevée du meneur au classement de la Coupe du monde a fait la différence.

« Son style de course est le même que le mien. Son départ est bon, mais pas exceptionnel, comme moi, et ça fait que je commence la course sans être complètement en arrière, contrairement à hier (vendredi). J’étais dans la course et je suis resté accroché à lui. »

Ce début de calendrier lui a rappelé à quel point il est difficile d’être médaillé en Coupe du monde, mais aussi que son corps prend de l’âge.

« C’est un soulagement et ça l’aurait aussi été même si j’avais fini quatrième avec le même temps. […] Renouer avec ces temps-là, ça prouve que le niveau est encore là. Oui, j’ai plus de douleurs et mon corps est plus stiff après les courses qu’avant, mais il est encore puissant et capable de sortir une performance comme ça. Ça fait du bien ! »

Au sprint par équipe, Dubreuil a patiné en compagnie de David La Rue et Vincent De Haître pour conclure en huitième place. Le manque de cohésion a fait mal au trio alors que De Haître accusait déjà quelques mètres de retard sur ses coéquipiers à la sortie du premier virage. Dubreuil, deuxième relayeur, a même dû lever le pied pour que l’Ontarien se rapproche un peu plus de lui afin de profiter de l’effet d’aspiration.

« C’était complètement raté ! On a juste eu une mauvaise exécution de groupe », a conclu Dubreuil avec sa franchise habituelle, ajoutant qu’ils devront revoir leur stratégie.

De la confiance avant la médaille

La Néerlandaise Marijke Groenewoud a été la principale animatrice de la course féminine du départ groupé. Au dixième tour, sur un total de 16, elle est partie en échappée avec la Chinoise Aoyu Chen. Le duo s’est rapidement creusé une avance d’une trentaine de mètres. Chen s’est rapidement fait décrocher et l’écart de la Néerlandaise s’est accentué à 100 mètres. Personne dans le peloton n’a réellement pris l’initiative d’organiser la chasse, ce qui a fait en sorte que Groenewoud a pu prendre le temps de pleinement célébrer sa victoire.

L’Ontarienne Ivanie Blondin a remporté le sprint du peloton pour la deuxième place, suivie de Valérie Maltais.

« Elle était rendue loin hein? » a lancé Maltais en riant en début d’entrevue, en référence à la gagnante.

La patineuse de La Baie était surtout fière de la façon dont elle a mis la main sur la deuxième médaille de sa carrière à cette épreuve, après une d’argent obtenue en Pologne la saison dernière.

« Je ne me suis jamais retrouvée dans cette position au sprint et j’ai même été surprise que personne ne me dépasse. […] Avec deux tours à faire, je me disais : “ ok, sois patiente et attends ! ” Habituellement, j’y vais parce que je ne me fais pas confiance et que je me fie plus à mon endurance qu’à mon sprint. J’ai réussi à bien me placer et ç’a été payant à la fin. »

Sa médaille polonaise, Maltais l’avait remportée en échappée, contrairement à samedi où c’est au sprint du peloton qu’elle est allée chercher le bronze. Cela aura un impact considérable chez elle comme elle l’explique.

« Honnêtement, je n’avais pas toute la confiance du monde en entrant dans la course. Et en faisant une course comme aujourd’hui (samedi), ça peut m’en donner. »

On lui demande : c’est plus important qu’une médaille de bronze, ça ?

« Oui, absolument ! »

Dans les autres courses du jour, mentionnons que l’Albertain Ted-Jan Bloemen s’est classé quatrième du 5000 m et que la Québécoise Béatrice Lamarche a fini 10e du groupe B du 1000 m.

Les dernières épreuves de la Coupe du monde de Pékin auront lieu dimanche.

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