6 Oct - 2024 | par Louis-Michel Lelièvre

Triathlon – Coupe du monde

Pavlos Antoniades, en constante progression

Nouvelle

Montréal, 6 octobre 2024 (Sportcom) – Pavlos Antoniades était le seul représentant de la Belle Province en action samedi à la Coupe du monde de triathlon, de Rome, en Italie. À l’occasion de la troisième sortie de sa carrière en Coupe du monde, Antoniades a obtenu son meilleur résultat jusqu’à présent, terminant au 36e échelon.

L’athlète de Trois-Rivières a complété la course de distance sprint en 57 min 49 s (+2 minutes 15 secondes).

« Il y avait plusieurs virages en natation, donc pas mal d’action. J’ai raté le deuxième peloton de peu et ç’a limité mes chances d’obtenir un meilleur résultat parce que j’ai dû chasser une fois en vélo. Le parcours était technique, et en plus, il y a eu de la pluie. J’ai eu beaucoup de plaisir », a indiqué Antoniades en entrevue avec Sportcom.

La course a été remportée par le Français Yanis Séguin, lui qui a été accompagné sur le podium par l’Australien Luke Willian, deuxième, ainsi que par son compatriote Baptiste Passemard, troisième.

Après avoir participé à la Coupe du monde de Vina del Mar, au Chili, en novembre 2022, puis à celle de Tiszauvjaros, en Hongrie plus tôt cet été, Antoniades avoue qu’il est toujours à l’étape de l’adaptation lorsqu’il se retrouve avec l’élite de son sport.

« Je suis quand même content, il y a eu beaucoup de points positifs dans ma course aujourd’hui (samedi). Je suis encore en apprentissage, c’est un processus à long terme et je trouve que je m’améliore à chacune de mes courses. Les athlètes sont vraiment forts et je me sens de plus en plus confiant lorsque je suis sur le même parcours qu’eux », a-t-il ajouté.

Un horaire très chargé

En plus de voyager aux quatre coins du monde pour le triathlon, Pavlos Antoniades est également aux études à temps plein présentement. L’étudiant en médecine au campus de la Mauricie de l’Université de Montréal avoue réussir à bien concilier ses deux passions.

« Je suis à ma quatrième année en médecine, c’est assez exigeant, ça ressemble presque à un horaire de travail. J’ai la chance d’avoir le support de ma faculté pour équilibrer le sport et les études. Je suis vraiment chanceux. Ç’a été beaucoup d’adaptations au début, mais je suis capable de faire de bons résultats et d’avoir de bonnes notes, je trouve que ça se passe assez bien », a-t-il confié

« En optimisant mon classement mondial, je vais pouvoir mieux prévoir mes compétitions, surtout pour les Coupes du monde, ça implique de longs voyages et tu veux arriver à destination en forme. Ça va aussi me permettre de choisir le moment idéal pour réaliser mes stages les plus complexes. »

L’année 2023 aura été extrêmement difficile pour le Trifluvien. Il avait pris la décision de prendre une année sabbatique des études afin de se concentrer sur le sport, dans le but d’améliorer son classement mondial, et ainsi, avoir l’occasion de participer à plus de Coupes du monde.

Malheureusement, il a été ennuyé par une blessure au genou qui lui a fait rater presque l’entièreté de la saison.

« Ç’a été un coup difficile, c’était assez démoralisant, il n’y a jamais de bon moment pour se blesser, mais ça, c’était peut-être le pire moment imaginable pour moi. Je suis content d’être revenu en force. »

Antoniades n’a effectivement pas semblé trop rouillé à son retour, lui qui a rapidement atteint le podium lors d’une Coupe continentale à Manta, en Équateur en septembre 2023. Il a récidivé en 2024 avec des troisièmes places à Punta Cana, ainsi qu’à Vina del Mar, en plus de signer une première victoire dans le circuit lorsqu’il s’est imposé à la Coupe continentale de Salinas, en avril dernier.

Il a aussi pris le quatrième rang à Magog en juillet dernier.

Pour la suite, l’objectif reste le même pour Pavlos Antoniades, accumuler les bonnes performances en Amérique et participer aux plus de Coupes du monde. Il devrait d’ailleurs être de la partie lors d’au moins une autre Coupe du monde d’ici la fin de la saison.

« Tranquillement, pas vite, je veux encore améliorer mon classement. Je sais qu’il y a des petites choses à travailler, notamment au niveau tactique. Chaque fois que je me retrouve en Coupe du monde, je vois ça comme une opportunité de m’améliorer », a-t-il conclu.

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