Ski acrobatique
Ski acrobatique
Montréal, 9 décembre 2016 (Sportcom) – À à peine plus d’un an du coup d’envoi des Jeux olympiques de Pyeongchang, Philippe Marquis est davantage motivé par le début du processus de sélection olympique que nerveux. « C’est plus de l’excitation que de la pression », affirme-t-il.
« Les deux dernières années post-olympiques, on s’en venait vers les Jeux d’été. Quand les Jeux de Rio se sont terminés, nous avons senti une vague de motivation par les performances des athlètes canadiens qui nous ont représentés au Brésil, mais nous avons aussi senti le vent se tourner vers les athlètes d’hiver. Ça va vite, mais c’est super excitant pour nous. »
Le bosseur de Québec a pu sentir de près la frénésie des Jeux olympiques de Rio, lui qui était sur place à l’animation de capsules sur le web, En marge de Rio, aux côtés du planchiste Craig McMorris. « Ç’a vraiment été une belle expérience qui m’a permis de voir les deux côtés de la médaille, la performance des athlètes et le côté journalistique. Ça m’a aussi permis de me sortir la tête du ski un peu et à mon retour, j’étais extrêmement motivé ! »
Philippe Marquis est sorti confiant de son entraînement estival. « J’ai eu une bonne préparation. Il y avait un bon équilibre au niveau de l’intensité et de l’entraînement. J’ai mis l’accent sur mes sauts, car avec Mikaël (Kingsbury) qui pousse tout le temps le niveau de difficulté, c’est certain qu’il faut suivre le pas pour le rattraper ! »
Afin d’être le plus compétitif possible, l’athlète de 27 ans a continué de peaufiner ses sauts. « J’espère que cette année sera l’occasion de les tester pour voir s’ils ont le potentiel en vue de les ajouter dans une descente olympique », explique-t-il.
Avoir le meilleur bosseur au monde comme grand ami et coéquipier est une dose de motivation supplémentaire pour Marquis. « C’est un de mes plus grands amis, mais aussi mon plus grand adversaire. »