22 Sep - 2024 | par India Lafond

Cyclisme sur route – Championnats du monde

Pier-André Côté réussit un premier top-20 mondial au contre-la-montre chez les élites

Nouvelle

Montréal, 22 septembre 2024 (Sportcom) – Le coup d’envoi des Championnats du monde de cyclisme sur route a été lancé, ce dimanche, avec les épreuves de contre-la-montre individuel chez les hommes et les femmes élites. Pier-André Côté et Olivia Baril sont les deux Québécois à avoir représenté le Canada à Zurich, en Suisse.

Le Québécois, originaire de Saint-Henri-de-Lévis et champion canadien en titre de la spécialité un peu plus tôt cet été, a réussi son pari aujourd’hui en complétant le parcours de 46,1 km en 19e position.

« Je m’étais fixé l’ambitieux objectif de faire un top-20, donc d’être 19e, je suis super content. Être top-20 au monde en contre-la-montre, alors que c’est ma première participation chez les élites hommes, je ne pourrais pas être plus satisfait », a mentionné le cycliste de 27 ans.

Côté a rapidement ajouté que le fait de représenter le Canada lors d’une première participation au contre-la-montre chez les élites était un sentiment très spécial. « En plus, je l’ai fait avec mon coéquipier et mon ami, Derek Gee, qui est aussi mon modèle avec tout ce qu’il a fait dans les derniers mois. »

Malgré quelques détails qui auraient pu être améliorés, Pier-André Côté a réussi à bien exécuter sa stratégie en canalisant d’abord son énergie en début de course.

« Je voulais me concentrer sur ma position pour essayer d’aller vite, tout en gardant de l’énergie pour la côte principale. J’ai été capable d’ouvrir et d’avoir un bon pace rendu-là. J’ai peut-être un petit peu trop relâché dans une petite section plus vallonnée après la bosse principale où je pense avoir perdu un peu de temps. Peut-être que j’aurais pu aller chercher 2 ou 3 positions de plus », a-t-il ajouté.

Le représentant de la Belle Province a accusé un retard de 2 minutes et 58 secondes sur le champion du monde qui a défendu son titre pour une deuxième année consécutive, le Belge Remco Evenepoel qui a arrêté le chrono en 53 minutes et 1 seconde.

« Ça me motive à mettre plus d’emphase sur le contre-la-montre dans les prochaines années pour peut-être graduellement faire mon chemin vers le top-10.»

Evenepoel qui avait également remporté la médaille d’or dans cette discipline aux Jeux olympiques de Paris a, de son côté, marqué l’histoire aujourd’hui en devenant le premier cycliste masculin élite a réalisé un doublé aux Jeux olympiques et aux Mondiaux.

L’Italien Filippo Ganna (+6 secondes) et son coéquipier Edoardo Affini (+54 secondes) ont terminé respectivement deuxième et troisième.

Derek Gee, l’autre Canadien en action dimanche, a terminé 22e, 3 minutes et 16 secondes derrière le vainqueur.

Olivia Baril termine 30e aux Mondiaux

C’est sur un exigeant parcours de 29,9 km et 327 mètres de dénivelé que l’Abitibienne Olivia Baril a franchi la ligne d’arrivée 30e accusant un retard de 3 minutes et 45 secondes sur l’Australienne Grace Brown, championne mondiale.

Brown, sacrée championne olympique de la discipline aux Jeux de Paris a elle aussi défendu son titre aujourd’hui dans une chaude lutte avec la Néerlandaise Demi Vollering.  Tout s’est joué avant la ligne d’arrivée alors que Brown a décroché l’or devant la Néerlandaise (+16 secondes).

Brown a ainsi signé le même doublé historique que Remco Evenepoel, mais du côté des femmes.

L’Américaine Chloé Dygert qui avait remporté les Mondiaux de 2023 et de 2019 est montée sur la troisième marche du podium (+56 secondes).

L’Albertaine Paula Findlay, Olympienne en triathlon aux Jeux de Londres en 2012, a quant à elle signé le meilleur résultat canadien du jour en terminant au 18e rang (+3 minutes 9 secondes).

Les épreuves de courses sur route prendront fin le dimanche 29 septembre. D’ici là, les Québécois Baril et Côté seront de retour en action ce mercredi lors du contre-la-montre du relais mixte.

« La journée d’aujourd’hui me met en confiance pour le contre-la-montre par équipe, mercredi. Pour moi, c’est important de le faire malgré le fait qu’on n’ira peut-être pas pour une performance, mais on en fait tellement peu durant la saison que je me dis que c’est une bonne idée d’aller chercher de l’expérience pour potentiellement bien le faire à Montréal, en 2026. »

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