« La possibilité d’une médaille était là » – Laurence Beauregard, cinquième
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Ski alpin – Coupe du monde
Montréal, 16 décembre 2016 (Sportcom) – Erik Guay, la fierté du Mont-Tremblant, est monté sur la troisième marche du podium vendredi au super-G de la Coupe du monde de ski alpin de Val Gardena, en Italie. Il s’agit de son premier podium sur le circuit cette saison.
« Ça faisait un bon moment que je n’avais pas eu de podium en super-G. J’ai été plusieurs fois très proche. L’an passé, à la Coupe du monde finale à Saint-Moritz, je suis passé tout près du podium avant que je fasse une sortie de piste. C’est sûr que ça donne énormément de confiance de savoir que je suis encore capable à 35 ans de compétitionner avec les meilleurs au monde, a commenté le médaillé de bronze. Je savais que j’avais une bonne descente, je l’ai senti que j’étais dans le coup quand je suis arrivé en bas et que j’étais premier. »
Le Québécois a souvent eu du succès au cours de sa carrière sur les pentes de Val Gardena et vendredi n’y a pas fait exception. Il a porté à six son total de médailles remportées à cet endroit. Guay a franchi la ligne d’arrivée en 1 min 32,06 s, soit à 0,13 seconde du vainqueur, le Norvégien Kjetil Jansrud (1 min 31,93 s). Un autre représentant de la Norvège, Aleksander Aamodt Kilde, a terminé deuxième à 0,06 seconde de son compatriote.
« Je suis parti avec le dossard numéro 10, alors j’avais vraiment de belles conditions. La neige était dure. C’est une piste que j’aime bien, il y a beaucoup de changements de terrain et d’ondulations. J’ai pu attaquer à ma façon et je suis vraiment content de la façon dont j’ai skié. C’est un endroit qui me met en confiance et que j’ai toujours aimé. Du moment où je prends le départ, je sais que j’ai des chances de bien faire », a-t-il poursuivi.
Dustin Cook, de Lac-Sainte-Marie, a pour sa part conclu en sixième place avec un chrono de 1 min 32,48 s (+0,55 seconde). « Ça me fait plaisir d’avoir un coéquipier qui performe très bien. Une sixième place à sa deuxième course en super-G, c’est vraiment exceptionnel! » a fait savoir Guay.
Également en action, le Britanno-Colombien Manuel Osborne-Paradis et l’Albertain Erik Read ont respectivement pris les 26e et 57e rangs. L’Albertain Tyler Werry n’a pas conclu la course et Jeffrey Frisch, de Saint-Lambert, a été disqualifié.
Erik Guay est l’athlète de ski alpin canadien le plus décoré de l’histoire en Coupe du monde avec 24 podiums. Il souhaite que la relève du pays fracasse un jour son record.
« Je n’essaie pas de rendre ça plus difficile pour les autres. D’ailleurs, quand je prendrai ma retraite, j’espère qu’il y aura plusieurs jeunes qui pourront me déloger assez rapidement et qu’il n’y aura pas 20 ans d’attente comme moi j’ai eu. »
À la mi-trentaine, le skieur s’est dit heureux de constater que ses ennuis de blessures au dos étaient derrière lui. Cet été, il a pu s’entraîner tant en salle que sur ses skis.
« Ça porte déjà ses fruits, c’est une bonne chose de commencer la saison comme ça. J’ai connu des moments assez difficiles dans les dernières années avec mes blessures. Le genou va bien, mais je garde quelques réserves. Je dois faire attention avec le volume d’entraînement et surtout quand il y a de gros sauts et impacts comme aujourd’hui, je ne peux pas faire un gros entraînement physique après. Je dois faire un peu attention, mais à mon âge je pense que c’est normal! »
Marie-Michèle Gagnon reste sur sa faim
Pendant ce temps, au combiné de la Coupe du monde féminine de Val d’Isère, Marie-Michèle Gagnon a terminé l’épreuve en 21e place. La skieuse de Lac-Etchemin a fini à 3,60 secondes de la gagnante, la Slovène Ilka Stuhec. La Suisse Michelle Gisin (+0,12 seconde) et l’Italienne Sofia Goggia (+0,16 seconde) ont accompagné Stuhec sur le podium.
Classée 41e après la première manche de descente, la spécialiste des épreuves techniques savait qu’elle ne devait pas se faire d’illusions pour la suite de la compétition.
« C’est sûr que quand tu n’es pas dans le top-30 de la première manche, il n’y a aucune chance de faire un bon résultat. Je suis déçue de ma descente, mais en même temps, je ne peux pas être dure envers moi-même, car je ne me suis pas entraînée dans cette discipline cette saison. J’aurais tout de même aimé faire mieux », a expliqué Gagnon.
« Ma descente de slalom était correcte, sauf qu’avec les conditions du parcours, je ne pouvais pas vraiment reprendre du temps. »
Valérie Grenier, de Mont-Tremblant, n’a pas terminé la manche de descente et n’a pu prendre part à celle du slalom.
Les skieuses demeureront à Val d’Isère pour la présentation d’un super-G samedi.
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