Patiente, Valérie Maltais monte sur le podium au départ groupé
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Montréal, 31 août 2022 (Sportcom) – Raphaëlle Tousignant le dit haut et fort depuis longtemps déjà, la place des femmes dans le monde du parahockey est beaucoup trop limitée. Le sport vient toutefois de franchir une étape importante avec la présentation de la première Coupe Challenge féminine de parahockey. L’événement s’est tenu à Green Bay, au Wisconsin, du 26 au 28 août dernier.
Le Canada, les États-Unis, la Grande-Bretagne et une équipe internationale composée des meilleures joueuses de plusieurs autres pays s’étaient donné rendez-vous au Cornerstone Community Center pour cette importante rencontre.
« C’est le premier événement féminin au programme de la Fédération internationale de parahockey, c’est la première étape sur le long chemin qui nous attend pour une participation possible aux Jeux paralympiques de 2030. C’était très excitant comme événement. La prochaine étape serait d’avoir un réel Championnat du monde aux alentours de 2025. C’est vraiment du concret, je suis fière de pouvoir faire partie de ce changement », a mentionné Raphaëlle Tousignant en entrevue avec Sportcom.
La réalité des joueuses canadiennes de parahockey n’est pas toujours facile comme l’explique Tousignant. Hockey Canada ne soutient présentement pas financièrement l’équipe féminine canadienne, ce qui représente très souvent un obstacle majeur pour la plupart des joueuses.
« Nous n’avons pas accès à un soutien financier qui serait extrêmement important. Nous n’avons pas de salaire en tant qu’athlètes et nous devons débourser entièrement tout de nos poches. On parle de l’équipement, des billets d’avion ou de tous les autres coûts liés aux camps. Il semble y avoir une ouverture présentement avec la fédération, on croise nos doigts pour que tout aille dans la bonne direction », a raconté l’athlète de 20 ans.
« Il faut en parler, faire du bruit le plus possible pour faire découvrir au monde qu’il y a des femmes qui pratiquent ce sport-là. Je pense qu’on mérite autant notre place que les hommes. C’est souvent la réalité du sport féminin, on doit prouver qu’on mérite notre place et je suis prête à me battre. »
En ce qui a trait aux résultats à la Coupe Challenge, l’équipe canadienne a quitté le Wisconsin avec une médaille d’argent autour du cou. La finale qui opposait le Canada aux États-Unis a été remportée par le pays hôte par la marque de 5-1. Tousignant a été l’unique buteuse de sa formation lors de la rencontre ultime.
« Durant toute la finale, j’ai essayé de garder mon équipe dans le match. J’ai marqué pour réduire l’écart à 2-1 en première période. On voulait vraiment la médaille d’or, on a travaillé tellement fort », a expliqué Tousignant.
« Avec plusieurs changements dans les dernières années, notre équipe était très jeune à Green Bay. Je suis extrêmement fière de ce que nous avons réussi à faire dans ces circonstances. Certaines de mes coéquipières en étaient à leur première année sur le programme de l’équipe canadienne », a-t-elle ajouté.
Myriam Adam et Émilie Charron-Pilote étaient les deux autres représentantes de la Belle Province au sein de la formation canadienne.
Malgré un début de tournoi plus difficile de son propre aveu, Tousignant a terminé la compétition avec une récolte de 7 points, dont 5 buts, en seulement 4 rencontres. La Québécoise a d’ailleurs marqué un tour du chapeau lors de la victoire du Canada face à l’équipe internationale en ronde préliminaire.
« Je suis contente de mes performances individuelles dans l’ensemble. Au tout premier match contre les États-Unis, l’adaptation a été difficile. Le style de jeu est différent de ce à quoi je suis habituée et j’ai été invitée à jouer au centre où je ne joue jamais d’habitude. Tout s’est rapidement replacé et j’ai connu une excellente compétition. »
Objectif Jeux paralympiques
Si la Coupe Challenge représentait une première case à cocher pour Tousignant et l’équipe féminine nationale de parahockey, les Jeux paralympiques demeurent évidemment l’objectif à plus long terme. La discipline a fait son apparition aux Jeux de Lillehammer en 1994 chez les hommes, mais n’a jamais été au programme des Jeux chez les femmes.
La situation est très difficile pour les joueuses qui n’ont souvent d’autres choix que de se tourner vers un autre sport pour atteindre leur rêve de participer aux Jeux paralympiques. Raphaëlle Tousignant a d’ailleurs vu plusieurs de ses coéquipières quitter la discipline lors des dernières années pour cette raison.
À savoir si ce chemin serait une possibilité pour elle, la réponse de Tousignant est très claire : « Non ! Je suis une joueuse de hockey. »
« Mon but ultime est de me rendre aux Jeux paralympiques et je veux y aller en parahockey. On parle de 2030, je ne sais pas où je vais être rendue dans ma vie à ce moment-là au niveau familial ou professionnel. Je vais toujours travailler pour faire avancer les choses et pour que les femmes puissent jouer au parahockey aux Jeux paralympiques un jour », a-t-elle affirmé.
Trois femmes ont déjà participé aux Jeux avec des équipes masculines : Britt Mjaasund Oyen en 1994 et Lena Schoreder en 2018 avec la Norvège, ainsi que Yu Jing avec la formation chinoise en 2022.
Tousignant prendra d’ailleurs la direction de Calgary cette fin de semaine pour participer au camp de l’équipe masculine canadienne en compagnie de sa capitaine Alannah Mah. Un autre objectif qui se concrétisera à court terme pour la Québécoise qui veut faire le plein d’expérience jusqu’à la réalisation de son rêve ultime.
« En temps normal, je joue avec l’équipe provinciale, on vient d’ailleurs de gagner le titre de champions canadiens, je suis habitué de jouer avec des hommes. Je n’ai pas d’attente pour le camp et je pense que c’est une bonne chose. Je ne veux pas me mettre de la pression inutile sur les épaules. C’est une belle occasion d’apprendre et c’est une belle ouverture pour nous. »
« Si une femme peut percer l’alignement du Canada aux prochains Jeux, ce serait encore une fois énorme. Ça pourrait démontrer à toutes les jeunes joueuses que tout est vraiment possible et ce serait un très bel honneur d’être cette femme-là », a conclu Raphaëlle Tousignant.
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