Valérie Grenier savoure un top-10 à son retour en Coupe du monde
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Montréal, 13 octobre 2020 (Sportcom) – Alors que la dernière saison s’est terminée abruptement avec l’annulation des dernières étapes de la Coupe du monde et des Championnats canadiens en raison de la pandémie de COVID-19, les skieuses québécoises pourront amorcer leur nouvelle campagne cette semaine, en restant sur le continent européen.
La station de Sölden, en Autriche, sera le théâtre du premier rendez-vous de la saison avec la présentation d’épreuves féminine et masculine de slalom géant. L’ambiance y sera certainement différente toutefois, alors que les spectateurs n’auront pas accès au site. Le couvre-visage obligatoire pour les athlètes lorsqu’ils ne seront pas en piste fait aussi partie des mesures en place.
« Nous sommes chanceuses que notre sport ait été capable de s’ajuster. Pour l’instant, notre saison va de l’avant », dit Marie-Michèle Gagnon avec le sourire dans la voix.
Installée en Europe depuis fin juillet, la skieuse de Lac-Etchemin a été heureuse de voir la Fédération internationale de ski (FIS) dévoiler son calendrier de compétitions au début du mois d’octobre. S’il est un peu allégé, il n’en demeure pas moins que plusieurs classiques européennes sont au programme.
« On se sent vraiment reconnaissantes d’avoir une saison parce qu’on voit qu’il y a eu beaucoup de sports qui ont été hyper affectés. La FIS et Canada Alpin ont été capables de mettre en place un programme de super haute qualité, assure-t-elle. Même si nous sommes dans une année avec une situation financière difficile, ça ne paraît pas. Nous avons plus d’entraîneurs cette année et ils ne sont pas surchargés. »
Plusieurs changements ont aussi marqué les derniers mois de la skieuse de 31 ans. Non seulement a-t-elle changé d’équipementier en s’entendant avec Head, elle travaille avec un nouvel entraîneur dans l’équipe de vitesse, Hansjorg Plankensteiner.
« Ça se passe vraiment bien. Nous avons une très bonne relation. Nous avons travaillé fort cet été pour retourner à la base. Il a une façon d’expliquer qui a beaucoup de sens pour moi. […] C’est le fun de voir que je suis capable de passer par-dessus mes faiblesses. Des fois, faire quelques petits changements, soit avec l’entraîneur, l’équipement ou un mélange des deux, ça peut faire une méga différence en bout de ligne », mentionne-t-elle, en précisant que son équipement s’accorde mieux à son style.
Le retour attendu de Valérie Grenier
Valérie Grenier a dû attendre plus de 18 mois pour participer à une nouvelle course de Coupe du monde. La skieuse de 23 ans peine à contenir son enthousiasme en vue du slalom géant de samedi, même si elle assure y aller progressivement.
« J’ai vraiment, vraiment hâte de retourner à la compétition. Ça fait tellement longtemps que je travaille pour ça et j’ai vraiment un feu à l’intérieur de moi », affirme-t-elle.
L’athlète de Mont-Tremblant s’est remise d’une double fracture de la cheville et de fractures du tibia et du péroné de la jambe droite. Elle s’était blessée lors d’un entraînement dans le cadre des Championnats du monde de 2019.
Le slalom géant de Sölden sera certainement un grand défi en ouverture de saison. Avec une longue section pentue et un parcours glacé, il s’agit d’une des courses les plus difficiles du calendrier, selon Grenier.
La skieuse a pu amorcer sa préparation lors d’un camp d’entraînement de trois semaines en Italie cet été. Elle est ensuite revenue en Europe au début du mois de septembre, mais des douleurs ont ralenti sa progression et l’ont forcée au repos quelques jours. Au final, un changement de bottes pour revenir au modèle de l’année précédente a été bénéfique.
« Ç’a été un peu frustrant de perdre autant de temps avec un problème d’équipement. On pensait que c’était peut-être un problème avec ma cheville, on a fait des rayons X, mais finalement tout était correct. C’est seulement dans ma botte que ça faisait mal », explique-t-elle en ajoutant qu’elle ne s’inquiétait pas d’une nouvelle blessure.
L’olympienne des Jeux de Pyeongchang s’était démarquée lors de la saison 2018-19, obtenant notamment deux top-5 en super-G en Coupe du monde.
« Ça fait tellement longtemps et je ne sais pas exactement où je me place comparativement aux autres filles, dit-elle. Je veux m’améliorer de course en course et refaire ma place parmi les meilleures. »
L’épreuve féminine de slalom géant de Sölden est prévue samedi matin. Les descentes sont prévues à 4 h et à 7 h, heure avancée de l’Est.
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