28 Mai - 2023 | par Louis-Michel Lelièvre

Cyclisme sur route – Classique RideLondon (World Tour Femmes)

Simone Boilard au cœur du spectacle en Grande-Bretagne

Nouvelle

Montréal, 28 mai 2023 (Sportcom) – Simone Boilard (St Michel – Mavic – Auber93) avait de bonnes attentes avant la Classique RideLondon, elle qui avait réussi à terminer en 10e place l’an dernier. Dimanche, lors de la dernière étape en Grande-Bretagne, Boilard a joué de malchance dans le sprint final, mais a tout de même réussi à boucler le top-10 du jour.

« La course s’est bien passée. Malheureusement, j’ai déraillé à la toute fin. Je suis un peu déçue, car je pense que le top-5 aurait pu être accessible pour moi aujourd’hui (dimanche) », a-t-elle mentionné en entrevue avec Sportcom.

Le peloton est demeuré bien groupé jusqu’au milieu de la distance où trois coureuses ont réussi à s’échapper. La Française Victoire Berteau (Cofidis), le Néerlandaise Sofie Van Rooijen (Parkhotel Valkenburg) et la Britannique Grace Lister (DAS – Handsling) ont finalement été rattrapées avec un peu plus de 10 kilomètres à parcourir.

Malgré les problèmes mécaniques dans les derniers mètres, Boilard a réussi à tenir le coup pour prendre le 10e rang de cette dernière étape qui a été remportée par Charlotte Kool. La Néerlandaise a confirmé du même coup sa victoire au classement général.

De son côté, Boilard termine la fin de semaine en 13e place (+55 secondes). N’eût été un problème d’équipement qui a eu un impact direct sur son résultat lors de la première étape, Boilard est persuadée qu’elle aurait facilement pu améliorer son sort au classement général.

« La Classique n’a pas très bien commencé. J’ai eu un souci avec ma combinaison vendredi, elle s’est déchirée pendant la course et j’ai perdu tous mes gels en voulant la refermer. Au moment où je suis allée rechercher des gels à la voiture, il y a eu une attaque et j’étais mal placée pour rejoindre le groupe de tête », a raconté Boilard.

La Québécoise admet toutefois que la deuxième étape a été beaucoup plus positive alors qu’elle a pris le sixième rang, samedi.

Également en action à la Classique RideLondon, Gabrielle Pilote-Fortin (Cofidis) a terminé 90e dimanche pour pointer au 68e échelon au classement final.

Olivia Baril défend son titre

L’an dernier, Olivia Baril avait signé la première victoire de sa carrière chez les professionnelles en l’emportant au Grand Prix de la ville d’Eibar (1.1), en Espagne. De retour sur la ligne de départ au Pays basque dimanche, la cycliste de la formation UAE avait comme seul objectif de défendre ce titre.

La Québécoise a joué de prudence dans les différentes montées de la journée pour s’assurer d’avoir suffisamment d’énergie dans le sprint final. Baril a finalement confirmé sa victoire dans un sprint à cinq où elle a terminé tout juste devant l’Espagnole Sheyla Gutierrez (Movistar) et l’Ukrainienne Yuliia Biriukova (UAE).

« C’est toujours difficile de défendre une victoire. Ç’a vraiment bien été, il fallait faire attention aux cyclistes de Movistar, mais mes coéquipières ont fait un superbe travail de ce côté-là. Je ne voulais pas me rendre la vie trop difficile et ç’a été mission accomplie », a commenté Baril.

Trois autres Québécoises étaient au départ du Grand Prix de la ville d’Eibar, Émilie Fortin (Cynisca Cyling) a elle aussi percé le top-10 en prenant la huitième place. Adèle Normand (Massi – Tactic) et Joséphine Péloquin (Grand Est – Komugi – La Fabrique) ont respectivement terminé 20e et 53e.

De son côté, Pier-André Côté a été victime d’une chute avec 65 kilomètres à parcourir lors de la troisième étape des Boucles de la Mayenne samedi. Le cycliste de Human Powered Health a été en mesure de reprendre sa route, mais comme son casque était brisé à plusieurs endroits, il a pris la décision de se retirer de la course par mesure de précaution.

Côté n’a donc pas pris part à la dernière étape des Boucles dimanche.

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