SPORTSQUÉBEC
Montréal, le 17 JUIN 2020 – Si SPORTSQUÉBEC, les fédérations sportives et le sport organisé dans son ensemble estiment qu’il est important que la population québécoise ait un accès plus grand aux activités sportives, tous ces organismes sont contraints de constater que le soutien financier gouvernemental fait actuellement cruellement défaut pour leur permettre de jouer leur rôle dans la reprise progressive de la pratique sportive.
Dans le contexte où la pandémie provoque une régression importante des sources de revenus autonomes (frais d’adhésions, d’affiliations, etc.), le retard apporté au versement des sommes dues par le gouvernement a des effets dévastateurs qui mettent en péril l’existence même de plusieurs fédérations et organismes sportifs.
Force est de constater qu’ils attendent toujours le versement de certaines subventions prévues dans le cycle 2019-2020, de même que des subventions convenues pour le cycle en cours. Bien que ces informations aient été portées à l’attention du ministre des finances au cours des dernières semaines, aucune mesure correctrice n’a été apportée jusqu’à présent.
De plus, aucune compensation financière spéciale n’a été déterminée pour les intervenants du système sportif, contrairement à ce qui a été instauré dans différents milieux, dont les secteurs des arts, de la culture et du tourisme. Dans ses échanges avec ses représentants gouvernementaux, SPORTSQUÉBEC a pourtant identifié qu’une compensation se situant entre 6M$ et 9,5M$ serait requise à courte terme pour permettre le maintien des opérations courantes en sport.
Déconfiner le sport dans l’intérêt des jeunes
La plus récente étude de ParticipAction démontre que la pandémie a des effets négatifs sur la santé des jeunes; de plus, plusieurs spécialistes de la santé ont simultanément insisté sur l’importance d’élargir les accès à l’activité physique. SPORTSQUÉBEC et les fédérations sportives ne peuvent donc que se réjouir à l’annonce d’une reprise presqu’intégrale de leurs activités et souhaitent vivement en être partie prenante.
Toutefois, cette reprise risque fort d’être ralentie par l’impossibilité de bon nombre d’organismes d’y contribuer pleinement. Le système sportif québécois est en effet lourdement fragilisé, les carences importantes de revenus ayant conduit un bon nombre de fédérations, clubs et associations à réduire leurs effectifs au minimum, avec la menace de se retrouver très bientôt sans ressources.
La contribution gouvernementale aux organismes est donc plus que jamais fondamentale et essentielle pour que l’engagement pris ce matin puisse se concrétiser : permettre aux Québécoises et aux Québécois de retrouver l’accès aux activités qui assurent leur bien-être.
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Pour information et entrevue :
Alain Deschamps
Directeur général
SPORTSQUÉBEC
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