Valérie Maltais et Béatrice Lamarche commencent à retrouver leurs marques
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Patinage de vitesse longue piste – Championnats du monde par distances individuelles
Montréal, 9 février 2016 (Sportcom) – Le Canada et la Russie s’affronteront dans un duel de haut calibre dimanche prochain. Non, il ne s’agira pas d’un match de hockey, mais bien de l’épreuve du 500 mètres des Championnats du monde de patinage de vitesse longue piste par distances individuelles qui commenceront jeudi, à Kolomna, où les Russes auront l’avantage de la glace.
Les sprinters canadiens cassent la baraque depuis le début de la saison en Coupe du monde. Conséquemment, les attentes seront donc élevées pour les Québécois Alex Boisvert-Lacroix (500 mètres) et Alexandre St-Jean (1000 mètres), deux athlètes qui ont d’abord fait leurs classes sur la scène internationale en courte piste.
Le « beau problème » canadien
Trois places pour les mondiaux étaient sur la table pour les spécialistes canadiens du 500 m. Boisvert-Lacroix, Laurent Dubreuil, Gilmore Junio et William Dutton ont bataillé ferme et ce n’est qu’à la dixième course de la saison que Junio a obtenu la dernière place disponible, laissant ainsi Dubreuil sur la touche, même s’il est sixième au monde sur cette distance cette saison.
Douzième au classement mondial de la spécialité et médaillé d’argent à la Coupe du monde d’Inzell, St-Jean faisait lui aussi partie des athlètes qui auraient pu se qualifier.
« Oui, c’est vraiment cruel que deux patineurs (Dubreuil et St-Jean) ne se soient pas qualifiés, car tous les deux ont été médaillés en Coupe du monde. Quant à moi, je suis content de m’être classé pour les mondiaux avant Noël, ce qui m’a permis de me préparer spécifiquement en vue de cette compétition », affirme Boisvert-Lacroix.
« (Cette année), il y a les Canadiens, les Russes et ensuite les autres. En dix épreuves de 500 mètres en Coupe du monde cette saison, il y a toujours eu un Canadien sur le podium sauf à une course de la dernière étape », poursuit-il.
Si l’homme de l’heure demeure le Russe Pavel Kulizhnikov qui a établi une marque mondiale sur la distance, 33,98 secondes en novembre dernier à Salt Lake City, la révélation de la saison est Boisvert-Lacroix, même si celui-ci ne le criera pas sur tous les toits. Inscrit au groupe B de la première course de l’année, il a terminé troisième deux jours plus tard dans le groupe A. Il n’a que très peu ralenti depuis comme en font foi ses neuf places dans le top-10, dont deux médailles d’argent et une de bronze.
Le Sherbrookois qui participera à ses premiers mondiaux, toutes disciplines confondues, se dit nullement inquiet de ses 9e et 19e places obtenues à l’étape de Stavanger (Norvège), il y a une dizaine de jours.
« Je m’étais entraîné fort avant de partir pour l’Europe, alors ça faisait partie du plan. J’étais encore fatigué et peu reposé pour cette Coupe du monde. Maintenant, je me sens en très bonne forme pour dimanche. »
St-Jean vise le top-8
Alexandre St-Jean a obtenu son meilleur résultat de la saison au 1000 m, une septième place, à Stavanger. Celui qui était habitué de partager son temps entre les épreuves de 500 m, de 1000 m et du sprint par équipe n’aura qu’un seul départ à son horaire le week-end prochain.
« C’est LA compétition la plus importante et je devrai être bon au bon moment. Je vais demeurer alerte et tous les patineurs canadiens qui sont ici sont crinqués à bloc. Je serais très satisfait de faire un top-8, mais un top-10 ce serait bon aussi », avance l’étudiant en médecine dentaire qui patinera samedi.
L’athlète de 22 ans mentionne que ses récents succès s’expliquent par son choix d’être passé à l’entraînement par polarisation qui consiste à faire beaucoup d’entraînement à basse intensité entrecoupé de séances à intensité maximale.
« Je suis content d’avoir fait ça cet été, car cela a été payant une fois sur la glace où j’ai réalisé mes meilleures performances et de loin! »
La prochaine étape sera d’améliorer ses départs. « C’est ma faiblesse, mais je suis meilleur cette saison où je suis allé chercher environ 15 centièmes de seconde. À l’heure actuelle, je me fais prendre environ 3 dixièmes de seconde sur mon ouverture (NDLR : le premier 100 mètres.) Lorsque l’on sait que les courses se gagnent par quelques centièmes de secondes, ça peut faire la différence entre une troisième ou une dixième place. Si je m’améliore encore l’an prochain, ça va me permettre de faire des tops-10 au 500 m. »
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