17 Avr - 2020 | par Luc Turgeon

Saison 2019-2020

Un hiver marqué par de grands retours

Nouvelle

Montréal, 17 avril 2020 (Sportcom) – Que ce soit en revenant d’une blessure ou en réécrivant l’histoire du sport québécois, plusieurs athlètes ont signé des exploits exceptionnels cet hiver. Retour sur ces événements spectaculaires de la saison 2019-2020.

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Digne d’Hollywood

Le retour à la compétition de Maxence Parrot en août dernier méritait à lui seul l’admiration de tous. En rémission d’un lymphome de Hodgkin, le planchiste s’est assuré de ne pas passer inaperçu aux X Games d’Oslo – sa toute première compétition après huit mois d’absence – en s’emparant de la médaille d’or à l’épreuve du Big Air.

Question de souligner son retour sur les pistes en grand, l’athlète de Bromont a ensuite remporté le Big Air de la Coupe du monde de Pékin, tout comme il l’a fait aux X Games d’Aspen en janvier. Après avoir traversé une année exigeante à lutter contre le cancer, Parrot a conclu la saison 2019-2020 avec deux médailles aux X Games en Norvège, soit l’or en slopestyle et l’argent au Big Air.

Une première depuis 1985

Ça faisait maintenant 35 ans qu’un Québécois n’était pas monté sur un podium au cumulatif des Championnats du monde sprint de patinage de vitesse longue piste. Gaétan Boucher avait été le dernier représentant de la province à réussir cet exploit, en 1985, jusqu’à ce que Laurent Dubreuil connaisse une fin de saison du tonnerre cet hiver et gagne l’argent à Hamar, en Norvège.

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Cette médaille n’a pas été le seul fait d’armes de Dubreuil en 2019-2020. Malgré des conditions difficiles à l’automne, le Lévisien a terminé troisième au classement cumulatif du 500 mètres et du 1000 mètres, a obtenu trois médailles d’argent aux finales de la Coupe du monde et a été décoré du bronze au 1000 m des Championnats du monde par distances individuelles.

l’or à la Coupe du monde de Shanghai, au mois de décembre.

Il s’agissait de la première médaille d’or de la formation canadienne à cette épreuve dans le circuit depuis 2014, à Séoul.

Blais, Charles, Gagnon et Sarault ont ajouté une cinquième médaille à leur récolte à la dernière Coupe du monde en terminant deuxièmes à Dordrecht, aux Pays-Bas, pour ensuite voir les mondiaux être annulés en raison de la pandémie.

« Retrouver ce tigre en moi »

Justine Dufour-Lapointe n’oubliera jamais sa performance en duel à la renommée Coupe du monde de Deer Valley, en février dernier. Au lendemain de l’épreuve des bosses où elle a pris la médaille de bronze, sa troisième de la saison, la benjamine de la famille a décroché l’or pour une première fois depuis 2018. Il s’agissait également de sa première présence sur un podium en duel depuis 2016.

« Ça m’a tellement fait du bien de retrouver ce tigre en moi. Il est toujours là, en vie! » avait-elle confié.

Cette victoire avait permis de voir deux Québécois l’emporter à Deer Valley, alors que Mikaël Kingsbury avait aussi triomphé chez les hommes. « Le roi des bosses » a conclu l’année en étant couronné champion de sa discipline pour une neuvième saison de suite grâce à ses 7 médailles d’or et ses 3 d’argent en 10 épreuves cette année. Il cumule maintenant 63 victoires au cours de sa carrière.

Toujours en ski acrobatique, Laurent Dumais a, tout comme Dufour-Lapointe, renoué avec le podium lors de la dernière campagne. Celui qui avait mérité le bronze à Val Saint-Côme en 2016 a fini troisième à deux reprises cet hiver, soit aux bosses à Tazawako et en duel à Shymbulak.

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Une décision payante

Médaillé d’or au premier Big Air de l’histoire olympique à Pyeongchang, Sébastien Toutant avait décidé de mettre la compétition de côté pour se concentrer sur des tournages. Le planchiste a effectué son retour en janvier à la Coupe du monde de Laax, en Suisse, où il a gagné l’or à l’épreuve de slopestyle. Victime d’une lourde chute à l’entraînement quelques heures plus tôt, les médecins ont examiné le Québécois et lui ont donné le feu vert. Toutant a finalement choisi de se lancer. Une décision qu’il ne regrettera pas de sitôt!

Qualification historique

Bien que les Jeux de Tokyo aient été repoussés d’une année, la qualification olympique des fleurettistes masculins canadiens n’en demeure pas moins historique. Après la Coupe du monde par équipe au Caire, en Égypte, la formation canadienne a assuré sa présence au tournoi olympique dans la capitale japonaise pour la première fois depuis 1988, aux Jeux de Séoul, en Corée du Sud.

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Le nuage est passé

La fondeuse Cendrine Browne en a vu de toutes les couleurs dans les mois qui ont suivi les Jeux olympiques de Pyeongchang. Le moral déjà à plat, elle a été exclue de l’équipe nationale après une saison 2018-2019 difficile et a subi une commotion cérébrale qui l’a tenue à l’écart de la compétition durant plus de deux mois.

Son retour amorcé en janvier l’aura menée aux meilleurs résultats de sa carrière, dont une 25e place au départ groupé de 34 km style libre de Meraker, en Norvège.

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