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Ski acrobatique (bosses) – Coupe du monde
Montréal, 7 décembre 2018 (Sportcom) – « On l’a! » C’est ce qu’a dit Mikaël Kingsbury à son nouvel entraîneur avant de s’élancer pour la descente de super finale qui lui a valu la 50e victoire de sa carrière en Coupe du monde vendredi, à Ruka, Finlande.
« Je ne m’attendais pas à faire ça dès ma première Coupe du monde. De casser la glace comme ça, je pense que ça me fait vraiment du bien. J’ai confiance en mon ski. C’est incroyable d’avoir déjà accompli ma 50e victoire en Coupe du monde dès le début de la saison », s’est-il exclamé.
C’était la première épreuve qu’il disputait aux côtés de Michel Hamelin, nommé entraîneur-chef de l’équipe de bosses à la fin de la précédente saison, et cette nouveauté n’a pas été trop difficile à gérer pour le champion olympique en titre. Fidèle à ses habitudes, il a dominé la journée du début à la fin.
« J’ai trouvé ça l’fun parce que Michel a été super calme avec moi. C’était facile. C’est comme si on avait été toujours ensemble. Il y a eu une petite adaptation en qualifications, mais en super finale, c’est comme si je l’avais eu toute ma vie. C’est vraiment encourageant de savoir que ça fonctionne et qu’on peut gagner ensemble », a confié l’athlète de Deux-Montagnes.
Kingsbury était le dernier à descendre en super finale. Quelques minutes avant que son nom ne soit annoncé, il n’avait toujours pas décidé du saut qu’il allait effectuer en haut de la piste. Il attendait le pointage du Français Benjamin Cavet, avant-dernier à prendre le départ, pour déterminer sa stratégie.
Quand il a vu que ce dernier avait obtenu la note de 86,45, il a su qu’il avait besoin d’une descente sans faute pour le vaincre.
« Selon son score, je décidais si je faisais un back full ou un double full sur le saut du haut. J’ai parlé avec mes entraîneurs. On a analysé les pointages. J’ai regardé les coachs et je leur ai dit que j’étais capable de gagner avec un full aujourd’hui. J’ai gardé un saut plus simple en haut en faisant juste le back full, mais en le faisant à la perfection », a expliqué le bosseur de 26 ans.
C’est à Ruka, en 2015, que Kingsbury était devenu le bosseur le plus titré de l’histoire avec un total de 29 médailles dorées. Depuis, il n’a jamais été vaincu sur la piste finlandaise. Il était très heureux d’y célébrer sa 50e victoire en partageant le podium avec Cavet, deuxième, et le Suédois Walter Wallberg (82,38), troisième.
« Ce dont je vais le plus me souvenir, c’est que j’ai bien géré la journée où j’ai gagné ma 50e victoire. J’ai pris les bonnes décisions. C’est ce qui me rend vraiment fier. Une compétition, ça ne se gagne pas que sur la descente. Ça se gagne sur la préparation. J’ai vraiment eu de bonnes discussions avec mes entraîneurs sur comment je fonctionne en Coupe du monde. Je ne pense pas que ça aurait pu être mieux », a dit Mikaël Kingsbury.
Laurent Dumais a atteint la finale pour la première fois depuis la Coupe du monde de Mont-Tremblant, en janvier dernier. Il n’a cependant pu accéder à la super finale et a pris la 11e place.
Stoppés en qualifications, Kerrian Chunlaud, Gabriel Dufresne et Simon Lemieux ont respectivement terminé 21e, 26e et 54e.
Du côté féminin, Justine Dufour-Lapointe a été la seule Canadienne à atteindre la super finale. Sa note de 73,49 l’a placée sixième. La Française Perrine Laffont a décroché les honneurs de cette première étape de Coupe du monde avec 82,26 points. Elle a devancé, dans l’ordre, la Kazakhe Yulia Gelysheva (81,48) et l’Américaine Tess Johnson (75,85).
Chloé Dufour-Lapointe a quant à elle été arrêtée en qualifications et s’est classée 20e.
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