5 Août - 2021 | par Louis-Michel Lelièvre

Jeux olympiques de Tokyo

Une défaite aux tirs de barrage

Nouvelle

Montréal, 5 août 2021 (Sportcom) – Les Canadiennes ont été vaincues 14-12 en tirs de barrage face aux Australiennes lors de leur match de classement pour les rangs 5 à 8 dans le tournoi olympique de water-polo aux Jeux de Tokyo jeudi. Les deux équipes ont été nez à nez tout au long de la rencontre, mais la formation australienne a réussi à trouver le fond du filet à quatre occasions lors du barrage,alors que l’équipe nationale du Canada n’a répliqué qu’avec deux réussites. Une défaite difficile à avaler pour la troupe de David Paradelo.

« On est un peu déçues du résultat parce que c’était une de nos meilleures parties jusqu’à maintenant dans le tournoi. Malheureusement, ça s’est décidé en tirs de barrage, ce qui est un peu un 50/50. On a vraiment joué à notre niveau, c’était un bon défi, mais c’était une partie prenable pour nous », a mentionné Axelle Crevier après la rencontre, auteure d’un point durant la partie et un but lors en fusillade.

La Lavalloise d’adoption Shae La Roche a également marqué à deux occasions. Élyse Lemay-Lavoie, de Montréal, et Joëlle Békhazi, de Pointe-Claire, n’ont pas réussi à noircir la feuille de pointage. Claire Wright était la gardienne partante de la rencontre. La gardienne montréalaise Clara Vulpisi n’a pas vu d’action cette fois.

Les Canadiennes s’étaient donné comme mission de rebondir après leur défaite contre les Américaines en quart de finale. Même si le résultat n’y est pas, Crevier s’est dite relativement satisfaite de l’effort offert par l’équipe contre les Australiennes.

« On a bien répondu à notre défaite contre les Américaines, même si on a perdu le match. C’est difficile de perdre un match apocalyptique comme celui en quart de finale. Je suis agréablement surprise de la façon dont on s’est présentées dans l’eau aujourd’hui. On a montré du caractère et ça, c’est très important », a affirmé la Montréalaise.

Les Canadiennes affronteront les Chinoises samedi, le 7 août, pour la septième place au classement général. Même s’il ne s’agit pas d’un match pour une médaille, Crevier assure que les représentantes de l’unifolié se battront pour terminer le tournoi sur une bonne note.

« On doit finir avec une victoire. On passe très près de la victoire à chaque partie. On sait qu’on est capables de jouer ensemble et de gagner des matchs. On veut finir sur une bonne note, c’est dur d’être au niveau de presque tout le monde, mais de ne pas avoir de résultat ».

Un tournoi difficile

Après une belle performance à la Super finale de la Ligue mondiale de water-polo en juin dernier, où elles ont terminé au pied du podium, les Canadiennes n’ont pas été en mesure de répéter leurs performances aux Jeux olympiques. Avec une dernière rencontre à jouer, elles n’ont remporté qu’une seule partie dans la capitale japonaise. Un parcours bien en deçà de leurs attentes.

« Il y a plusieurs éléments qui peuvent expliquer notre contre-performance, mais on ne cherche pas d’excuses. Ce sont nos premiers Jeux olympiques, pour nous toutes, et ç’a créé un peu de nervosité en début de tournoi. Avec la pandémie, on n’a pas pu jouer beaucoup, même si on a réussi à avoir des entraînements de qualité. C’est une chose de s’entraîner, mais c’en est toute une autre de jouer contre l’élite mondiale, c’est un environnement différent et plus difficile », a expliqué Crevier en entrevue avec Sportcom.

Une maman olympienne tout près

En ces Jeux olympiques complètement uniques, Axelle Crevier a la chance que sa mère, Marie-Claude Deslières, soit elle aussi à Tokyo à titre d’officielle. Malheureusement, les restrictions liées à la pandémie font en sorte qu’elles ne peuvent pas se côtoyer à l’extérieur du site de compétition. Elle se dit toutefois privilégiée que sa mère puisse assister à ses parties.

« Je crois être l’une des seules qui a cette chance. Je sais qu’elle est là, je sais qu’elle me regarde, mais on est séparées dans le village et partout ailleurs. Elle est ici pour faire son travail, elle est toujours en amour avec le water-polo. Elle est contente de nous voir jouer, c’est un support de plus évidemment. On réussit toutefois à se parler au téléphone pour qu’elle me donne ses impressions. »

Deslières faisait partie de la formation canadienne de water-polo lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000. Elle représente d’ailleurs un modèle pour sa fille, mais également pour toutes les joueuses canadiennes.

« Elle est un pilier du water-polo féminin au Canada. Elle m’a toujours soutenue dans le sport, particulièrement dans les derniers mois, en préparation pour les Olympiques. Ç’a fait du bien de l’avoir dans notre entourage », a conclu Crevier.

EN RAFALE

Canoë-Kayak – ARGENT

Laurence Vincent-Lapointe a remporté la médaille d’argent à la course de 200 m en canoë monoplace (C1) grâce à un temps de 46,786 s. Elle a été devancée au fil d’arrivée par l’Américaine Nevin Harrison (45,932 s). L’Ukrainienne Liudmyla Luzan (+1,102 seconde) s’est classée troisième.

C’est la première fois que des épreuves féminines en canoë sont disputées aux Jeux olympiques.

En début de journée, Vincent-Lapointe s’était qualifiée pour la finale A grâce à une troisième place en demi-finale avec un chrono de 47,294 s.

La Trifluvienne tourne maintenant son attention vers le C2 500 m avec sa partenaire ontarienne Katie Vincent dès vendredi, le 6 août. Vincent a d’ailleurs pris le huitième rang (+1,902 seconde) lors de la finale du C1 200 m.

Vincent Jourdenais était également en action un peu plus tard dans la journée à l’occasion de la finale B au 1000 m en kayak biplace (K2). Le Trifluvien et son coéquipier britanno-colombien Brian Malfesi ont pris le sixième rang de cette course en arrêtant le chrono à 3 min 25,181 s.

Au cumulatif, le duo canadien quittera Tokyo avec une 14e place.

Cyclisme sur piste – BRONZE

Lauriane Genest a mis la main sur la médaille de bronze du keirin en cyclisme sur piste. Après un départ lent en finale, Genest a remonté la pente pour se faufiler en troisième place. La Néerlandaise Shanne Braspennincx a remporté l’or, suivie par la Néo-Zélandaise Ellesse Andrews (+0,061 seconde). Genest a terminé à 0,148 seconde de la plus haute marche du podium.

Lors des quarts de finale, la Lévisienne a réussi à passer à l’étape suivante en terminant au quatrième rang de sa vague, 0,094 seconde derrière la plus rapide, Braspennincx.

Genest a ensuite obtenu son billet pour la finale en terminant au troisième rang de sa vague de demi-finale derrière cette même Braspennincx et sa compatriote Kelsey Mitchell.

Mitchell, originaire de Brandon au Manitoba, a terminé en cinquième place lors de la finale.

Plongeon

Meaghan Benfeito n’a pas réussi à se qualifier pour la finale à la tour de 10 m en plongeon. Benfeito a pris le 13e rang des demi-finales avec un pointage de 296,40, 5 points derrière la Mexicaine Alejandra Orozco Loza, 12e et dernière qualifiée.

La Lavalloise de 32 ans a obtenu un décevant pointage de 38,40 à son premier plongeon pour se retrouver provisoirement au 18e rang. Elle a réussi à se ressaisir par la suite, se retrouvant même provisoirement 12e après le quatrième et avant-dernier saut.

La Chinoise Hongchan Quan a remporté la médaille d’or avec une récolte de 466,20 points en finale. Sa compatriote Yuxi Chen (425,40 points) et l’Australienne Melissa Wu (371,40) ont complété le podium.

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