Les Canadiennes prennent une revanche, mais se butent aux Néo-Zélandaises
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Tir à l’arc – Coupe du monde
Montréal, 22 juin 2023 (Sportcom) – Un changement d’entraîneur au sein d’une équipe nationale suppose souvent une période d’adaptation. Ç’a été le cas des archers canadiens. Pour Virginie Chénier, la Coupe du monde de Medellin, en Colombie, a été l’occasion de mettre en pratique une nouvelle façon de faire, au cœur de sa préparation pour les Championnats du monde.
Ron Van der Hoff a accepté l’intérim d’entraîneur à l’arc recourbé cet hiver à la suite du départ de Shawn Riggs. Van der Hoff, olympien des Jeux d’Athènes en 2004, a entraîné l’équipe nationale néerlandaise quelques années. Il l’a menée à plusieurs podiums internationaux, dont une médaille aux Jeux olympiques de Tokyo. Il demeurera en poste avec la formation canadienne jusqu’aux mondiaux de Berlin, prévus du 31 juillet au 6 août et pour lesquels Chénier a officiellement été sélectionnée.
« On possède beaucoup d’opinions en commun. On s’entend bien, on a tous les deux développé une confiance et je sens le soutien dont j’ai besoin », a mentionné la Québécoise, qui a terminé 33e à l’arc recourbé la semaine dernière, en Colombie. Classée 63e aux qualifications en raison de ses 816 points, elle a perdu en trois rondes contre la Sud-Coréenne Choi Misun au premier tour éliminatoire.
À l’épreuve par équipe, la Lavalloise a tiré en compagnie de Stephanie Barrett et Kristine Esebua. Le trio, réuni pour une première fois en compétition, a d’abord pris le 15e rang des qualifications. Il s’est ensuite incliné 5-1 face à la formation britannique pour conclure en 17e place.
« On a été un peu malchanceuses, parce que les Britanniques auraient dû être mieux classées que ça. Elles ont eu une ronde horrible en qualification et on a affronté une bonne équipe dès le départ. C’est une belle expérience et on sait sur quoi travailler pour la suite», a souligné Chénier.
Cette Coupe du monde avait pour objectif de tester l’approche proposée par Van der Hoff depuis son entrée en poste, qui se caractérise par la vitesse d’exécution. « On tire le plus rapidement possible lorsque le sifflet se fait entendre et on veut éviter les hésitations. C’est facile à dire, mais plus difficile à faire et ça demande une période d’adaptation », a souligné la Québécoise.
« On travaillait plusieurs points techniques et mentaux, sans objectif de résultat. Ça faisait partie du processus en vue des mondiaux et, de ce côté, ça s’est bien passé. Les sensations étaient bonnes. Il y a encore des choses à travailler, mais ça va dans la bonne direction. »
Chénier participera à ses cinquièmes mondiaux, qui offriront aux pays la possibilité de se qualifier pour les Jeux olympiques de Paris.
D’ici là, la Québécoise sera en action à la maison, à Laval, pour la Coupe Canada Est, qui sera présentée cette fin de semaine.
