11 Fév - 2021 | par Luc Turgeon

Une sixième place pour lancer les mondiaux

Nouvelle

Photo: GEPA

Montréal, 11 février 2021 (Sportcom) – Elle savait qu’une médaille était à sa portée, mais Marie-Michèle Gagnon est tout de même contente de sa sixième place obtenue en super-G, jeudi, en lever de rideau des Championnats du monde de Cortina d’Ampezzo, en Italie.

« C’est sûr qu’aux Championnats du monde, ce qui compte, ce sont les médailles, mais ça reste une belle performance. Je vois que je fais partie de l’élite et c’est super encourageant », a déclaré Gagnon à Sportcom.

La skieuse de Lac-Etchemin a enregistré un chronomètre de 1 min 26,29 s, accusant un retard de 0,78 seconde sur la grande gagnante, la Suisse Lara Gut-Behrami. La médaillée d’or avait remporté les quatre derniers super-G de la saison en Coupe du monde, mais il s’agit de son tout premier titre mondial en carrière.

Après avoir connu un bon départ, Marie-Michèle Gagnon a ralenti en milieu de parcours en suivant la mauvaise ligne d’attaque. « J’ai coupé au mauvais moment, je suis allée un peu trop en ligne droite et ce n’était pas la bonne tactique », a mentionné la Québécoise, qui égale le meilleur résultat de sa carrière en Championnats du monde. Elle avait également fini 6e en 2017, en Suisse, à l’épreuve du combiné alpin.

Celle qui a obtenu la médaille de bronze du super-G de Garmisch Partenkirchen il y a deux semaines se dit « très relaxe » ces derniers temps, ce qui facilite sa préparation.

« C’est le fun, la simplicité est là et je n’ai rien qui me tourne en tête. J’étais un peu plus stressée et j’ai moins bien dormi hier soir, mais en général, je suis très calme d’esprit. »

La compatriote de Gut-Behrami, Corinne Suter (+0,34 s), a reçu la médaille d’argent. Championne du monde au super-G en 2019, l’Américaine Mikaela Shiffrin (+0,47 s) a terminé troisième, elle qui participait à une première épreuve de vitesse depuis janvier 2020.

Retour difficile pour Valérie Grenier

De son côté, Valérie Grenier a pris part à un premier super-G depuis les Championnats du monde de 2019, en Suède, où elle s’était classée 19e. Une quadruple fracture à la jambe droite l’avait ensuite tenue à l’écart pendant plus d’un an.

Jeudi, Grenier a eu du mal à suivre le rythme à la mi-parcours et n’a pas été en mesure de compléter sa manche. « Ça allait bien dans les premières portes, mais la piste tournait plus ensuite et je n’étais pas sur la ligne que je voulais. J’étais de plus en plus en retard sur les virages et j’ai finalement décidé de sortir du parcours. »

De bonnes séances d’entraînement avaient pourtant placé Valérie Grenier en confiance en début de journée.

« J’aurais aimé que ça se passe mieux. Je suis vraiment déçue de la façon dont j’ai skié parce que ça se passait bien à l’entraînement et j’avais l’impression que je pouvais bien faire. Ça faisait longtemps, alors je ne peux pas être trop difficile sur moi-même non plus », a-t-elle dit.

Marie-Michèle Gagnon a tenu à souligner le retour de sa coéquipière dans les épreuves de vitesse. « Je suis contente qu’elle soit de retour et ça fait du bien d’être deux au sein de l’équipe. On s’entend bien et c’est le fun de la revoir. Elle peut être fière d’elle aujourd’hui (jeudi) et watch out, parce qu’elle va revenir à pleine vitesse ! »

Gagnon se préparera maintenant pour la descente féminine prévue samedi, une épreuve où elle estime pouvoir venir brouiller les cartes.

« Je ne suis pas dans une position où les gens s’attendent à ce que je fasse un podium, mais ils attendront de voir ma descente avant de déclarer des gagnants. Je trouve ça cool ! C’est une belle position pour des Championnats du monde. Je ne suis pas une des favorites, mais les autres savent que je pourrais causer une surprise. »

Pour sa part, Valérie Grenier s’entraînera en vue du combiné alpin prévu le 15 février.

Vous pourriez aussi aimer...

Nos partenaires