3 Déc - 2020 | par Luc Turgeon

Championnats du monde de basketball en fauteuil roulant

Une source de motivation supplémentaire

Nouvelle

Montréal, 3 décembre 2020 (Sportcom) – Basketball en fauteuil roulant Canada a annoncé jeudi que les Championnats du monde de 2026 seront présentés à Ottawa. Une nouvelle qui pourrait influencer le parcours de certains athlètes canadiens en vue de cet événement.

Représenter son pays devant ses partisans lors des mondiaux est une expérience inoubliable selon la joueuse québécoise Cindy Ouellet, qui a remporté l’or à ceux de Toronto, en 2014.

« Quand la sirène se fait entendre à la fin du match pour la médaille d’or, tu vois tes coéquipières célébrer, puis tu regardes toute la foule qui était là pour te soutenir, toutes les familles présentes. Il n’y a rien de mieux que d’être en action à la maison », a-t-elle raconté en conférence de presse jeudi.

« Chaque fois que tu portes la feuille d’érable sur ton chandail pour représenter le Canada, c’est toujours un grand honneur, a-t-elle poursuivi. Quand c’est au Canada, c’est encore plus spécial. La foule est avec toi, c’est très encourageant et positif de savoir qu’à la fin, que tu gagnes ou que tu perdes, il y aura des gens qui seront là pour t’appuyer. »

Certaines joueuses pourraient ainsi repousser leur retraite et prolonger leur carrière de quelques années afin de connaître ces sensations. De l’autre côté, les plus jeunes pourront désormais se fixer cet objectif pour lancer leur aventure avec l’équipe nationale.

« En début de carrière, les athlètes préfèrent voyager et découvrir de nouveaux endroits, mais plus les carrières avancent, plus ça devient le contraire ! Ils préfèrent rester à la maison et performer devant leurs proches », a affirmé l’entraîneur-chef de l’équipe nationale féminine, Marc Antoine Ducharme.

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Pour Cindy Ouellet, seul l’avenir nous dira si elle y portera les couleurs de l’unifolié, elle qui se prépare en vue de ses quatrièmes Jeux paralympiques à Tokyo.

« On ne sait même pas ce qui va arriver avec les Jeux de Tokyo l’été prochain. Je vais commencer par faire ces Jeux-là et je verrai ensuite si je continue. Je n’ai pas pris de décision concernant d’autres Championnats du monde ou Jeux paralympiques »

La visibilité toujours la bienvenue

Ce sont 12 formations féminines et 16 masculines qui s’affronteront du 26 août au 5 septembre 2026, où plus de 20 nations seront représentées par les meilleurs joueurs au monde dans la capitale canadienne.

La tenue des Championnats du monde en sol canadien placera également le basketball en fauteuil roulant sous les projecteurs, ce qui aidera à promouvoir le sport.

« On en entend toujours plus parler quand c’est local. Pour le sport, c’est exceptionnel ! Quand on investit dans des événements à la maison, on investit aussi dans la communauté. C’est un deuxième aspect très bénéfique pour le sport et ça laisse un bel héritage. En espérant que ça va donner envie à des jeunes de commencer à le pratiquer », a fait savoir Marc Antoine Ducharme.

Cindy Ouellet y voit aussi beaucoup d’avantages. « On a besoin de relève et on veut montrer que le sport peut aider à développer des qualités de résilience, de persévérance et de discipline. Peu importe le handicap, les gens peuvent faire du sport de haut niveau, représenter le Canada et monter sur le podium. »

Les Championnats du monde sont présentés tous les quatre ans. Les prochains se tiendront à Dubaï, en 2022. L’équipe masculine britannique et la formation féminine néerlandaise ont été couronnées championnes du monde en 2018. Les Canadiennes s’étaient alors classées cinquièmes et les Canadiens, douxièmes.

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