30 Nov - 2024 | par Mathieu Laberge

Patinage de vitesse longue piste – Coupe du monde

Valérie Maltais et Béatrice Lamarche commencent à retrouver leurs marques

Nouvelle

Photo: Dave Holland, Patinage de vitesse Canada

Montréal, 30 novembre 2024 (Sportcom) – Valérie Maltais et Béatrice Lamarche ont connu des sorties semblables au jour 2 de la Coupe du monde de patinage de vitesse longue piste de Pékin. Pas en matière de résultat, mais plutôt du côté des sensations.

Samedi dans la capitale chinoise, Maltais s’est classée 10e au 3000 m et Lamarche a fini 18e au 1000 m.

À son épreuve individuelle de prédilection, Maltais a parcouru la distance en 4 min 5,27 s, accusant un retard de 5,17 s sur la plus rapide, la Norvégienne Ragne Wiklund (4 min 00 10 s). La Néerlandaise Joy Beune (+1,80 s) et la Canadienne Isabelle Weidemann (+1,92 s) l’ont accompagnée sur le podium.

« Ce n’était pas une mauvaise course. J’ai fait de bons éléments, mais elle a été quand même assez difficile, car il faut rester bien dynamique sur cette glace et l’effort m’a rentré dans les jambes plus vite que prévu », a reconnu Maltais en entrevue à Sportcom. « Il est encore tôt dans la saison et en termes d’entraînement, je pense que je peux aller en chercher un petit peu. »

L’athlète originaire de La Baie a dû ralentir au dernier changement de couloir pour céder le passage à la Néerlandaise Marijke Groenewoud pour éviter d’entrer en collision avec elle.

« Ce sont de petites erreurs qui coûtent beaucoup de positions, mais en général, je prends les bons éléments et on retourne à la maison pour faire un bon bloc d’entraînement », a souligné la Québécoise, ajoutant se réjouir de voir que plusieurs compétitrices peuvent accéder au podium.

Lentement, mais sûrement, la vétérane remonte la pente à la suite d’une blessure à une cheville survenue l’été dernier.

« Je ne suis pas loin et ce sera facile, en quelque sorte, d’aller chercher ce qui me manque pour m’améliorer en vue de la fin de la saison. Et je le sens aussi dans mes courses. Il me manque des éléments, mais techniquement, je patine de mieux en mieux, poursuit-elle sans inquiétude. « L’expérience m’aide grandement ! Il faut laisser les émotions de côté et voir comment on peut s’améliorer. »

Maltais sera au départ groupé dimanche.

Au 1000 m féminin du groupe A, Béatrice Lamarche (1 min 17,44 s), a conclu à 2,82 s de la gagnante, la Japonaise Miho Takagi (1 min 14,62 s)

« Pour être honnête, je suis un petit peu déçue et j’ai préféré ma course de la semaine passée (à Nagano). Techniquement, ça s’est bien passé et j’ai aimé la façon dont j’ai patiné et j’ai fait de mon mieux avec ce que mon corps pouvait me donner aujourd’hui. Ce n’est pas la grosse déception, mais je m’attendais à faire un petit peu mieux », a reconnu la patineuse qui aurait aimé passer sous la barre des 1 min 17 s.

L’athlète de 26 ans a changé de groupe d’entraînement ces derniers mois, passant à celui de longue distance à celui du sprint.

« L’avantage d’être une fille qui fait du 1000 m et 1500 m, c’est qu’on peut se revirer de bord. Là, on a trouvé une recette qui fonctionne plus pour moi et c’est vraiment du positif. »

Ce changement était une façon de rebrasser les cartes selon elle.

« J’ai eu une année difficile la saison dernière et je suis contente d’être passée par-dessus. Il y a encore des petits trucs à travailler, mais je suis contente, car je retrouve enfin mes sensations perdues l’an passé. Et pour ça, je suis totalement satisfaite. »

Comme la veille, Laurent Dubreuil a fait acte de présence sur la glace, plutôt que de s’élancer à fond de train. Ennuyé par une blessure à l’aine gauche, il a pris son temps pour parcourir les 1000 m de sa course, question de ne pas aggraver sa blessure et amasser les 21 points rattachés à sa 20e place pour le classement cumulatif de la saison. La vedette américaine Jordan Stoltz s’est une fois de plus imposée, cette fois avec un record de piste de 1 mon 7,62 s.

Toujours au 1000 m masculin, mais dans le groupe B cette fois, David La Rue (1 min 10,51 s) a pris le 16e rang.

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