Les jeunes vétérans prêts pour de nouveaux défis
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Patinage de vitesse courte piste – Coupe du monde
Antoine Saito
Montréal, 24 octobre 2021 (Sportcom) – Il y avait près de cinq ans que le patineur Pascal Dion n’était pas monté sur un podium individuelen Coupe du monde. Le Québécoisa mis fin à sa disette dimanche, à Pékin, où il a été décoré de bronze au 1000 m. Une performance certes encourageante qui vient valider tout le travail effectué depuis la saison 2019-20.
« Ç’a été un long parcours ! Ça fait deux ans que j’ai vraiment l’impression de progresser. On n’a pas pu le voir beaucoup avec la COVID-19, surtout sans participer aux Championnats du monde (2021), mais je voyais mes performances s’améliorer et il restait juste à mettre ça en place dans les courses », a mentionné le Montréalais en visioconférence à l’issue de la compétition.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que la forme était au rendez-vous pour Dion qui est parvenu à se frayer un chemin jusqu’en grande finale, en dépit de vagues très relevées. Au bout du compte, sa vitesse et son audace ont fait la différence.
Après avoir éliminé le champion du monde en titre, le Hongrois Shaolin Sandor Liu, en demi-finale, Dion a bouclé sa journée en terminant troisième de la course ultime, tout juste derrière le Sud-Coréen Daeheon Hwang et le Russe Semen Elistratov, premier et deuxième, dans l’ordre.
« Mon plan était de courir de l’avant et de ne pas avoir peur d’avoir mal aux jambes. Je n’hésitais pas à faire plusieurs dépassements en début de course pour être bien positionné dans les derniers tours. J’ai limité les erreurs et ç’a été payant », a analysé celui qui avait remporté l’argent sur cette même distance en 2016, à Gangneung, en Corée du Sud.
Motivé par cette deuxième médaille individuelle en Coupe du monde, Pascal Dion souhaite poursuivre sur sa lancée lors des prochaines compétitions, tant individuellement que collectivement avec ses coéquipiers du relais masculin 5000 m. Le tout, sans se créer d’attentes inutiles.
« Je ne suis pas le genre de personne qui se met ce genre de pression. Je vais regarder les courses pour voir ce que j’ai bien fait et moins bien fait pour m’améliorer. On va travailler à l’entraînement et on verra comment se passe la suite des choses. »
Kim Boutin franchit une première étape
Du côté féminin, Kim Boutin a obtenu le meilleur résultat canadien du jour en terminant cinquième de la finale B au 1000 m, tandis que sa compatriote Courtney Sarault n’a pu franchir les quarts de finale. Cette prestation a ainsi conclu un week-end marqué par l’adversité pour la Sherbrookoise qui disputait une première compétition depuis février 2020.
Même si elle a avoué qu’elle aurait aimé pouvoir se faire justice au 500 m, où elle a été disqualifiée pour un faux départ en quarts de finale samedi, la triple médaillée olympique dresse un bilan positif de son passage à Pékin.
« Pour moi, c’était surtout pour retrouver mes sensations. C’était un beau défi et je me suis challengée dans ma façon de courir […] Je manque un peu de jambes, mais je pense que plus l’année va avancer, mieux je vais me sentir. Mentalement ça se passe bien et il reste à peaufiner l’aspect physique », a indiqué Boutin, ajoutant qu’elle pourrait mettre le 1500 m de côté en vue de ses prochaines sorties.
La patineuse de 26 ans s’est aussi dite optimiste de rebondir au relais féminin 3000 m en compagnie de ses coéquipières Danaé Blais, Alyson Charles et Courtney Sarault, avec qui elle a pris la deuxième place de la finale B derrière les Américaines.
« Ce n’est pas le résultat voulu, mais on a quand même bien fait. On a fait de bonnes courses et on voit déjà de l’amélioration. Maintenant, ce sera important de retrouver notre chimie. Ce sera notre gros défi parce que la vitesse, on l’a », a-t-elle conclu.
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Les finales du relais mixte 2000 m étaient aussi présentées dimanche, en conclusion de l’événement. Reléguée après une demi-finale âprement disputée, la formation de l’unifolié, composée de Danaé Blais, William Dandjinou, Camille De Serres-Rainville et Maxime Laoun, a complété sa compétition en prenant le troisième rang de la finale B derrière le Japon et la Hongrie.
L’équipe nationale canadienne de patinage de vitesse sur courte piste se tourne maintenant vers la Coupe du monde de Nagoya, au Japon, qui s’amorcera dès jeudi.
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