17 Mar - 2024 | par Louis-Michel Lelièvre

Escrime – Coupe du monde et Grand Prix

Pamela Brind’Amour vivra ses premiers Jeux olympiques

Nouvelle

Montréal, 17 mars 2024 (Sportcom) – Pamela Brind’Amour savait que ce n’était plus qu’une formalité, mais le tout s’est confirmé pour elle ce week-end : elle participera aux Jeux olympiques de Paris. L’escrimeuse a pris le 42e rang de la Coupe du monde de sabre de Saint-Nicolas, en Belgique, ce qui a été suffisant pour obtenir son billet olympique pour la capitale française.

« Je m’en doutais déjà depuis le mois de juin dernier, j’avais une bonne avance et je savais que j’allais être difficile à rattraper, mais que ce soit vraiment officiel, ça fait du bien et je suis très contente », a lancé Brind’Amour en entrevue avec Sportcom.

Il s’agira d’une toute première participation aux Jeux olympiques pour l’athlète de 31 ans.

À Saint-Nicolas, Brind’Amour a amorcé le week-end en force en remettant une fiche de cinq victoires et une seule défaite en ronde des poules, lui permettant d’accéder immédiatement au tableau principal des 64.

La Québécoise a ensuite été surprise par la Hongroise Liza Pusztai qui a eu raison d’elle par la marque de 15-4, mettant fin à son tournoi.

« Les deux dernières compétitions ont été un peu plus compliquées pour moi et ç’a été une fin de qualifications olympiques difficiles. Nous n’avons pas d’entraîneurs avec nous depuis la Coupe du monde d’Athènes il y a deux semaines. Quand ça va mal, je n’ai pas de repères et j’ai de la difficulté à revenir de l’arrière. Ça n’a pas été mon meilleur match, c’est décevant, mais en même temps, ç’a officialisé ma qualification pour les Jeux », a-t-elle expliqué.

Après un processus de qualification olympique d’environ un an, Brind’Amour prendra maintenant une pause de quelques semaines avant de reprendre l’action à la fin du mois d’avril à l’occasion d’un Grand Prix en Corée du Sud. Elle tournera ensuite son attention vers les Championnats panaméricains où elle visera une place sur le podium.

Paris également dans la mire de Maximilien Van Haaster

Maximilien Van Haaster participait lui aussi à une dernière compétition qui comptait dans le processus de qualification olympique. Si la place de l’équipe canadienne était déjà assurée à Paris en fleuret, Van Haaster souhaitait connaître du succès à l’individuel au Grand Prix de Washington afin de confirmer sa place individuelle aux Jeux.

« L’équipe s’est qualifiée en février en Égypte, et là, l’objectif c’était d’amasser des points et de demeurer dans le top-3 parmi les Canadiens. Le quatrième athlète sera choisi par notre entraîneur. Je crois que je termine premier, donc ma place est faite pour Paris, j’y serai ! » s’est réjoui Maximilien Van Haaster.

À Washington, Van Haaster s’est classé 77e après s’être frayé un chemin jusqu’au tableau préliminaire des 64. Le Québécois y a été vaincu par la marque de 15-12 par l’Italien Daniele Garrozzo.

« J’ai tiré contre Garrozzo souvent dans le passé. J’ai peut-être été un peu malchanceux d’affronter un excellent athlète aussi tôt dans le tournoi. Ce n’était pas un mauvais match même si j’ai perdu, mais c’était assez serré jusqu’en milieu de match. J’aurais aimé gagner, mais je suis quand même satisfait », a indiqué Van Haaster.

Plus tôt dans le tournoi, le Montréalais avait remporté quatre de ses six matchs de la ronde des poules avant d’avoir raison de l’Américain Alexander Wu 15-9 à son premier duel éliminatoire.

« Ç’aurait pu être mieux aux poules, mais ce n’était pas mauvais. J’ai eu un peu de difficulté en début de rencontre contre l’Américain. C’était 8-8, mais j’ai été capable de m’ajuster par la suite. C’était un match plus difficile parce que je ne connaissais pas du tout mon adversaire », a-t-il conclu.

Van Haaster, qui en sera à un troisième tournoi olympique à Paris, prendra lui aussi un congé bien mérité avant de se préparer pour les Championnats panaméricains et les Jeux olympiques.

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