« Je me dois d’être fière de ma carrière » – Katerine Savard, nouvelle retraitée
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Escrime – Coupes du monde
Montréal, 10 novembre 2024 (Sportcom) – Les Canadiennes tiraient de l’arrière 36-40 dimanche face à Hong Kong avant le tout dernier duel de l’affrontement pour la 13e place à la compétition par équipe de la Coupe du monde de sabre à Oran, en Algérie.
Inspirée par la poussée de 8 points de sa coéquipière Zhi Jun Liu, Pamela Brind’Amour s’est présentée sans complexe face à son adversaire Wing Kiu Chu. La Québécoise a d’abord réussi à remonter la pente pour créer l’égalité 44-44 avant de mettre la touche finale pour permettre au Canada de l’emporter et de se classer 13e de la compétition.
« J’ai vraiment mal commencé le match, on tirait de l’arrière 5-1 dès le début, tactiquement je trouve que tout allait bien, mais j’ai fait plusieurs erreurs techniques. On reprenait tranquillement le momentum vers la fin. Je voulais commencer le dernier duel en force pour les faire paniquer et ç’a marché ! » a raconté Brind’Amour en entrevue avec Sportcom.
Après des défaites face à l’Ukraine et l’Espagne, les Canadiennes sont revenues en force en battant les Algériennes par la marque de 45-29 afin d’obtenir leur billet pour le duel pour le 13e rang face à Hong Kong. Malgré les revers en début de journée, Pamela Brind’Amour était très heureuse de la performance générale de son équipe.
« Ç’a été une belle journée, personne n’abandonnait et l’ambiance était vraiment bonne au sein de l’équipe. Je pense que 13e, c’est un de nos très bons résultats depuis des années. Mes coéquipières participaient à une première ou deuxième Coupe du monde. On n’avait pas vraiment d’attente au début de la journée, mais on est assez satisfaites de nous », a raconté la Québécoise.
La Montréalaise Maria Shtrevensky était l’autre coéquipière de Brind’Amour lors du tournoi par équipe.
Vendredi, Brind’Amour a terminé au 93e échelon du concours individuel. Après avoir remis une fiche de 2 victoires et 4 défaites lors de la ronde des poules, la sabreuse de 31 ans a vaincu Sabina Karimova de l’Azerbaïdjan 15-14, puis s’est vue montré la porte de sortie par l’Américaine Jia Shealy, qui l’a emporté 15-10.
« Encore une fois, tactiquement, je sens que je suis là, mais je fais plusieurs erreurs techniques, probablement parce que je m’entraîne un peu moins. Je ne suis pas satisfaite du résultat, je voulais me rendre chez les 64, mais je pense que je suis quand même contente dans l’ensemble et en plus, j’ai été capable de m’amuser en faisant de l’escrime. »
Quant à elle, Shtrevensky a pris le 127e rang.
Du côté masculin, les Québécois Olivier Desrosiers et William Han ont participé au tournoi par équipe en compagnie de Nicholas Dinu où ils se sont classés 16e.
À l’individuel, Desrosiers a conclu la compétition au 128e rang alors que William Han a terminé 137e.
Finalement, du côté de la Coupe du monde d’épée de Fujairah, aux Émirats arabes unis, Malinka Hoppe Montanaro a remis une fiche de 2 victoires et 3 défaites en ronde des poules avant de subir l’élimination en s’inclinant par la marque de 15-9 face à l’Allemande Gala Hess Sancho. Hoppe Montanaro a terminé en 131e place.
Un retour en douceur
Après une année assez intense marquée par sa première participation aux Jeux olympiques à Paris l’été dernier, Pamela Brind’Amour souhaitait prendre un pas de recul et reprendre la pratique de l’escrime à son propre rythme.
« Ç’a vraiment été difficile pour moi les Jeux, ç’a eu un gros impact sur ma confiance. J’ai senti beaucoup de pression dans la dernière année, c’était stressant et je voulais que ce soit un peu plus le fun, ça reste un sport au final. Je veux vivre une année où je m’amuse en faisant de l’escrime », a indiqué Brind’Amour.
L’étudiante à la maîtrise en kinésiologie à l’Université McGill mentionne d’ailleurs que l’escrime n’est peut-être plus au sommet de ses priorités présentement, sans toutefois mettre une croix sur sa carrière d’athlète.
« La maîtrise me demande énormément de temps et j’avoue que je me concentre un peu moins sur les entraînements à cause des études. Je n’arrête pas ma carrière maintenant, c’est certain, mais je veux mettre mes énergies sur autre chose, tout en gardant un certain niveau, au cas où je décide de me relancer dans un cycle olympique complet », a-t-elle expliqué.
Depuis les Jeux olympiques de Paris, Brind’Amour a participé à deux compétitions de niveaux québécois et canadien au Complexe sportif Claude-Robillard, à Montréal, avant d’effectuer son retour en Coupe du monde à Oran, cette fin de semaine.
À quand une prochaine sortie sur la scène internationale? Même la principale intéressée n’en a aucune idée.
« Je ne sais pas. Il y a un Grand Prix en décembre, mais ça tombe pendant mes examens. Ça va être comme je le sens, je veux en faire quelques-unes, surtout quand on aura des équipes inscrites pour participer à un grand nombre de matchs. Peut-être en janvier, peut-être en mars, c’est à suivre », a-t-elle conclu.
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