Nouvelle distance, nouveau record canadien pour Mary-Sophie Harvey
Montréal, 21 octobre 2025 (Sportcom) – Pour la première fois en 12 ans, Mary-Sophie Harvey a participé à une course de 1500 m en…
Instagram, @sarahbenski
Montréal, 4 novembre 2025 (Sportcom) – Sarah Bennett a surmonté plusieurs défis au cours des dernières années, dont une sérieuse blessure à l’épaule et son retrait de l’équipe nationale. Ce n’était toutefois pas suffisant pour que l’athlète de 24 ans baisse les bras. Son prochain défi sera d’être une athlète indépendante à 100%, sans entraîneur.
Le choc avait été intense pour Bennett lorsqu’elle a appris qu’elle ne faisait plus partie de l’équipe nationale à l’aube de la saison 2024-2025. Elle avait toutefois décidé de continuer à skier avec une équipe indépendante qui veillait à la majorité de ses dépenses. Cette option n’était toutefois pas sur la table cette année et Sarah Bennett a dû revoir ses plans au début de l’été.
La skieuse a ouvert ses horizons. Au printemps dernier, elle a d’abord organisé elle-même le camp « Sarah Bennett V52 » où elle a pu travailler avec de jeunes athlètes, tout en amassant des fonds pour financer sa saison. Elle a ensuite saisi l’occasion de participer à certains camps de ski en tant qu’athlète et entraîneure simultanément.
« J’ai trouvé un camp en Oregon où j’avais l’occasion de coacher et de m’entraîner. C’était organisé par l’olympienne Sarah Schleper et j’ai pu répéter l’expérience avec le même groupe en Italie. Sarah Schleper permet à des athlètes comme moi de coacher et de l’aider pendant les camps. Je pense que c’est gagnant-gagnant. Ç’a vraiment été un événement catalyseur pour le reste de la saison morte. Je ne savais même pas que c’était quelque chose qui était possible de faire », a raconté Sarah Bennett à Sportcom, elle qui a aussi participé à un autre camp de la sorte avec un autre groupe, au Chili.
Évidemment, des scénarios de la sorte ne se présenteront pas tous les jours et Bennett est bien au courant qu’elle devra souvent payer de ses poches pour ses camps et ses voyages. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait depuis quelques jours en Suède et en Finlande afin de pouvoir s’entraîner sur le parcours de Levi, notamment. Son logement, ses déplacements et ses entraînements étant à ses frais, comme son billet d’avion et sa passe de ski.
« Je me suis bien préparée, mais ça demeure un choc de voir toutes les dépenses que ça engendre. Il n’y a rien de garanti, mais ce camp coïncide quand même avec la Coupe du monde à Levi et il y a peut-être une petite probabilité que je puisse y participer », a révélé Bennett.
Une nouvelle tribune
En tant qu’athlète indépendante, Sarah Bennett a réalisé que le soutien des commanditaires, mais aussi des amateurs, est indispensable. Afin d’atteindre un plus large auditoire, la Québécoise a commencé à partager des vidéos de son quotidien de skieuse, de ses entraînements et de ses nombreux déplacements sur TikTok. La réponse du public l’a agréablement surprise.
« Je pense que la meilleure chose que j’ai faite pour moi cette année, c’est de commencer à partager mes histoires sur les réseaux sociaux. Il y a énormément de gens qui m’envoient des messages toutes les semaines, que ce soit de jeunes athlètes, des parents ou même des entraîneurs que je ne connaissais pas. De l’extérieur, personne ne sait comment ça fonctionne la vie d’athlète. Ça me donne une motivation supplémentaire et ça me donne le goût de persévérer », a-t-elle avoué.
Un constat qui tient la route dans les bons moments, mais aussi pour ceux plus difficiles, là où le soutien de la communauté prend tout son sens.
« Quand j’ai commencé à partager mon quotidien, je n’étais presque pas capable de sortir de mon lit, mais il fallait quand même que je m’entraîne. Je voulais montrer que je pouvais passer à travers des sentiments négatifs. Personne ne fait vraiment ce que je fais dans mon entourage, c’est atypique comme cheminement et de pouvoir partager tout ça me fait énormément de bien. »
Un pas de recul nécessaire
La saison dernière, Sarah Bennett n’a participé qu’à une seule Coupe du monde, celle de Killington, au Vermont, à la fin du mois de novembre. Avec le recul, elle en vient à la conclusion que même si l’idée de skier en Coupe du monde était alléchante, il ne s’agissait probablement pas de sa meilleure décision.
« À Killington, je n’avais pas pu m’entraîner du tout sur la piste, donc je ne connaissais vraiment pas les conditions, comparativement à toutes les autres skieuses. Aller à Killington, je pense que c’était la pire décision que je pouvais prendre. J’étais complètement chamboulée, j’avais mal au dos, je revoyais l’équipe nationale pour la première fois, c’était évident que tout allait mal aller. »
Malgré son absence en Coupe du monde, Bennett n’a pas chômé en 2024-2025. Elle a skié en compétition plus de 35 fois entre le niveau FIS, le circuit nord-américain et quelques Championnats nationaux.
« J’ai tellement appris l’an dernier ! J’ai réalisé qu’en Coupe du monde et même au début de la saison dernière, je ne progressais pas parce que chaque fois que j’étais au départ, je changeais de plan de match. À la fin de l’année, j’ai pris le temps de me fixer une stratégie claire et je ne voulais pas la changer, peu importe les circonstances », a expliqué Bennett.
Elle a d’ailleurs terminé sa saison de la meilleure des façons, remportant deux épreuves de slalom géant à Stoneham, avant de réussir un autre doublé, en slalom cette fois, du côté de la station Le Relais, à Lac-Beauport.
« J’ai littéralement sauvé ma saison dans les quatre dernières courses. J’ai toujours été agressive et dynamique et à un certain moment, je pensais que c’était quelque chose de négatif. Par contre, en fin de saison, je me suis donné le droit d’être plus agressive et même tough avec moi-même. Ç’a coordonné avec le retour de bons résultats. »
Bennett ne le cache pas, elle pense à un retour en Coupe du monde et rêve également de skier aux Jeux olympiques de Milan-Cortina, sans toutefois en faire ses objectifs principaux de la saison. Elle veut surtout voir jusqu’où son statut d’athlète indépendante la mènera.
« Je ne veux pas tout sacrifier et tout miser sur les Jeux, ce ne serait pas payant. J’aurai seulement 28 ans aux Jeux de 2030, ça demeure une possibilité aussi parce que je veux skier le plus longtemps possible », a-t-elle conclu.
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