Éliot Grondin est devancé de justesse en quarts de finale
Montréal, 9 mars 2025 (Sportcom) – En quête d’un deuxième podium en autant de jours à Goudaouri, en Géorgie, le planchiste Éliot…
Surf des neiges
Montréal, 18 février 2025 (Sportcom) – Le potentiel de la planchiste Aurélie Moisan n’avait rien d’un secret dans les épreuves alpines, surtout après ses deux titres remportés aux Championnats du monde juniors l’an dernier. Reste que la Québécoise continue de surprendre à sa première saison complète en Coupe du monde, déjà en voie de se qualifier pour les Jeux olympiques de Milan-Cortina.
L’athlète de 20 ans a entamé sa saison recrue avec beaucoup d’humilité en Coupe du monde et le désir d’en apprendre davantage auprès des meilleures au monde. Elle a souvent répété qu’elle souhaitait simplement gagner en expérience.
Son principal objectif était d’accéder à au moins un tableau éliminatoire cette année. Il a rapidement fallu trouver autre chose, parce qu’elle a réussi dès la première épreuve du calendrier.
Samedi, elle a signé son premier top-10 et, le lendemain, elle a participé aux duels pour la dixième fois de la saison, allant même jusqu’à courser en finale de bronze.
« On y va une étape à la fois, mais on est très contents de ses résultats et du travail qu’elle accomplit. On a commencé tranquillement, juste pour voir, et elle s’améliore. On corrige de petites choses après chaque course », a mentionné le père d’Aurélie et entraîneur de l’équipe nationale, Normand Moisan.
« De course en course, on voit qu’elle gagne en confiance. Elle l’a encore prouvé cette fin de semaine. La constance se crée avec plusieurs présences en finale et ça démontre sa progression. »
Ariane Lavigne est la dernière Québécoise à avoir participé aux Jeux olympiques dans ce sport. C’était à Sotchi, en 2014, un an avant sa retraite sportive. Elle n’avait que de bons mots à dire sur Aurélie Moisan qui, soit dit en passant, est toujours éligible pour les Championnats du monde juniors prévus en Pologne, au début du mois de mars.
« Aurélie a beaucoup de finesse, elle est vraiment douce sur les carres. Elle a gagné en force et en maturité. Elle semble aussi mieux préparée physiquement », a partagé Lavigne, qui agissait à titre d’analyste à la Coupe du monde de Val Saint-Côme. À Sotchi, elle s’était classée 8e du slalom géant en parallèle et 17e du slalom en parallèle, épreuve qui a été retirée du programme olympique depuis.
« Ça prend quelques Coupes du monde avant de gagner en confiance. Il y a le côté mental, physique et technique, mais elle est dédiée au sport. Après, c’est juste de la patience. »
Samedi comme dimanche, la planchiste de Baie d’Urfé était la plus jeune des 16 compétitrices qualifiées pour les finales à Val Saint-Côme. Ses résultats semblent parfois la surprendre, comme celui de dimanche, où elle a affronté la Japonaise et meneuse au classement général du circuit, Tsubaki Miki.
Avoir encore tout ce chemin à parcourir s’avère un net avantage pour la suite de sa carrière, selon Normand Moisan.
« Elle travaille fort et veut apprendre, mais ce qui est agréable, c’est qu’en plus, elle performe ! La majorité des athlètes sont dans la trentaine. On sait qu’un jour, elle sera sur une des trois marches du podium. Pour les Jeux, on voit ça comme un premier essai et une expérience de plus. On va voir ce qui va en ressortir », a-t-il précisé, visiblement fier.
Kaylie Buck est une autre planchiste qui risque de représenter l’unifolié en Italie. Du côté masculin, Arnaud Gaudet et Ben Heldman sont en excellente posture pour y arriver. Buck et Gaudet ont tous les deux participé aux Jeux de Pékin en 2022. Pour Moisan et Heldman, il s’agirait d’un premier rendez-vous olympique.
« C’est la prochaine génération, on l’attendait ! » a lancé Ariane Lavigne, contente de voir qu’il y a une relève dans son sport. « J’ai confiance qu’Aurélie et les autres Canadiennes vont finir par se démarquer. Est-ce que ce sera leur année de gloire en Italie ? Je ne le sais pas, mais ça s’en vient. C’est en train de germer. »
