Les Canadiennes au pied du podium à la poursuite par équipe
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Montréal, 1er mars 2022 (Sportcom) – Certains verraient l’entêtement comme un défaut, la planchiste Sandrine Hamel en a plutôt fait un de ses principaux atouts. Selon elle, c’est ce trait de personnalité qui lui permettra non seulement de participer, mais aussi de se démarquer à ses deuxièmes Jeux paralympiques à Pékin.
« Dans la vie de tous les jours, ce n’est pas une qualité, mais je suis énormément têtue. Quand ça ne marche pas, je m’acharne jusqu’à ce que tout fonctionne. C’est ce qui me permet de progresser, c’est normal si ça ne marche pas du premier coup et je ne me laisse jamais abattre. On parle souvent de détermination, mais je pense que l’entêtement me décrit encore mieux », avoue-t-elle, ajoutant à la blague que ses parents seraient d’accord avec cette affirmation.
En 2018, Hamel a participé à ses premiers Jeux à Pyeongchang, où elle a obtenu des cinquièmes places aux épreuves de slalom incliné et de snowboard cross. Dans la capitale chinoise, l’athlète de Saint-Sauveur aura une seule idée en tête : améliorer ses résultats tout en démontrant le progrès qu’a connu son sport au cours du dernier cycle de quatre ans. Et elle est déterminée à faire plus qu’un simple acte de présence.
« Je suis une personne assez compétitive. Je ne vais pas aux Jeux simplement pour participer, je veux absolument gagner, soutient-elle. Je suis excitée de l’évolution du sport depuis quelques années et ce sera vraiment plaisant de montrer la progression du parasurf des neiges au monde entier. »
Aujourd’hui plus mature et, surtout, plus expérimentée, Hamel est persuadée qu’elle sera en mesure d’atteindre ses objectifs de résultats à Pékin.
« Je suis une meilleure planchiste qu’en 2018. J’ai une meilleure gestion du stress, j’ai pris beaucoup d’expérience. C’est clairement un avantage. Dans les événements de grande envergure, l’expérience est la clé. »
– Sandrine Hamel
Un soutien primordial
Avec les restrictions liées à la pandémie, le cycle paralympique de Sandrine Hamel n’a pas été de tout repos. Les annulations ont été nombreuses, si bien que la planchiste n’a pu participer aux Coupes du monde lors de la saison 2020-21.
Cette année, les déplacements ont été des plus complexes et l’équipe canadienne a été contrainte de demeurer au pays pour y poursuivre l’entraînement lors des derniers mois.
Malgré tout, Hamel se dit fin prête pour les Jeux, ce qui aurait été impossible sans le personnel d’entraîneurs qui a offert aux athlètes les meilleures conditions possibles afin de parfaire leur préparation avant leur départ pour Pékin.
« Nos entraîneurs ont été tellement importants, particulièrement en temps de COVID-19. Je ne peux pas m’imaginer à quel point tout a été plus compliqué pour eux à cause de la pandémie. On a eu des camps préparatoires de grande qualité. Je pense entre autres à Grégory Picard qui a été exceptionnel pour nous, mais il y en a tellement qui sont importants », mentionne celle qui a passé plusieurs semaines en Colombie-Britannique, notamment à la station Panorama.
« Au Canada, on a un environnement qui nous permet de nous entraîner dans d’excellentes conditions. Ça nous a permis de continuer l’entraînement à la maison lorsqu’on ne pouvait pas quitter le pays. On a été capables de tourner la pandémie en quelque chose de positif », poursuit-elle.
Hamel a quand même pu renouer avec la compétition internationale à la fin 2021 et elle n’a pas raté sa chance de briller. L’athlète de 24 ans a d’abord remporté deux médailles à la Coupe du monde de Landgraaf disputée en novembre, aux Pays-Bas. Elle a par la suite été étincelante aux Championnats du monde de Lillehammer, en Norvège, où elle a décroché une médaille d’or en équipe et une de bronze individuelle, en janvier dernier.
Sandrine Hamel est maintenant concentrée sur les Jeux paralympiques et c’est avec honneur qu’elle dévalera les pistes à compter du 6 mars, avec la présentation des qualifications de l’épreuve de snowboard cross.
« C’est une fierté de représenter le Canada. Je le fais pour mes proches qui m’ont appuyée et encouragée, mais je le fais aussi pour moi. La compétition est une manière de prouver ce dont je suis capable » conclut-elle avec la confiance qu’on lui connaît si bien.
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