Marie-Michèle Gagnon rebondit après sa contre-performance de samedi

Montréal, 15 janvier 2023 (Sportcom) – « Ça me donne de la confiance pour les prochaines courses de savoir que je peux virer ça de bord rapidement ! »

Dimanche, Marie-Michèle Gagnon a obtenu son deuxième meilleur résultat de la saison en Coupe du monde de ski alpin en terminant 13^e du super-G de Sankt Anton am Arlberg, en Autriche. L’athlète de Lac-Etchemin a grimpé de 13 rangs en comparaison à son classement de samedi sur cette même piste. La Québécoise a accusé un retard de 1,49 seconde sur la gagnante, la Suisse Lara Gut-Behrami, qui signe sa deuxième victoire en 2022-2023.

Première au super-G de la veille, l’Italienne Federica Brigone (+0,15 s) a fini au deuxième rang, alors que sa compatriote Marta Bassino (+0,52 s) a été la dernière à monter sur le podium. Valérie Grenier (+2,60 s) a pour sa part pris le 24^e rang.

L’épreuve de dimanche a été disputée sur un parcours aux conditions de neige difficiles et à la visibilité réduite, alors que 17 participantes n’ont pas été en mesure de franchir la ligne d’arrivée. Les forts vents ont même forcé les organisateurs à interrompre la course et ensuite l’annuler, ce qui a privé six coureuses d’un départ, dont la Canadienne Stefanie Fleckenstein.

Dans ce parcours bosselé et technique qui était très semblable à celui de la veille, Gagnon a toutefois beaucoup mieux fait, même si elle ne veut pas non plus pavoiser à propos de cette 13^e place.

« C’est vraiment une belle amélioration en comparaison avec hier (samedi). Je suis contente d’avoir changé ça en une journée, car hier, j’étais quand même déçue de ma performance et surtout de mon attitude. J’ai été sur la limite à quelques endroits, j’ai fait des erreurs, mais mon attitude était meilleure », a reconnu la skieuse de 33 ans, dont le meilleur résultat cette saison est une huitième place obtenue au super-G de Lake Louise, au début décembre.

Le calendrier de courses a été passablement réduit et chamboulé depuis le début de la saison en raison du manque de neige et des conditions météo en Europe. Face à cela, la vétérane de l’équipe canadienne tente de prendre la situation avec un grain de sel.

« C’est la même chose pour tout le monde, alors personne ne peut en tirer un avantage, sauf que mentalement, c’est quand même assez épuisant. On fait tout comme si on prenait part à la course, mais on ne la fait pas. […] Quand j’avais moins confiance en moi, c’était plus tough de m’asseoir et de ne rien faire, parce que je voulais juste courser et m’améliorer pour retrouver mon niveau. Dans ces moments-là, c’est plus difficile de prendre des pauses. Ça fait des conversations dans ma tête qui sont quand même intéressantes », a conclu Gagnon en riant.

Panne sèche pour Valérie Grenier

Valérie Grenier a révélé qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme depuis les derniers temps. L’athlète du club Mont-Tremblant a mentionné qu’elle est tombée malade après les slaloms géants de Kranjska Gora et elle a qualifié sa journée de dimanche de « très difficile ».

« J’essayais de faire comme si tout était correct, mais aujourd’hui (dimanche), c’est fou comment je n’avais pas d’énergie. Je me disais que j’étais correcte pour faire la course, mais une fois en piste, à même pas un tiers du parcours, j’ai senti que mes jambes allaient me lâcher. Je n’avais juste pas d’énergie. J’ai quand même voulu faire la course, car je me sentais très bien mentalement, sauf que je n’avais pas réalisé à quel point mes jambes étaient juste mortes. »

Avec le recul, la Franco-Ontarienne reconnaît que ce n’était peut-être pas la meilleure idée de prendre le départ en raison des risques possibles sur une piste qu’elle dévale à haute vitesse.

« C’est une leçon apprise, mais en même temps, autant ç’aurait pu être dangereux, autant je suis quand même contente d’avoir récolté des points, alors c’est une bonne chose. »

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